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Après la crise sanitaire, les départements rêvent de pouvoirs étendus

Rédigé par ID.CiTé le 11/06/2020



Le président de l’Assemblée des départements de France, auditionné ce 9 juin au Sénat, a exprimé son souhait de voir ce niveau de collectivité territoriale doté de compétences économiques et surtout médico-sociales.
L’échelon départemental va-t-il s’affirmer, plus que jamais, après les leçons de l’épidémie de Covid-19 ? C’est en tout cas le souhait de l’Assemblée des départements (ADF), l’association qui porte la voix des 101 départements français.

Auditionné ce mardi 9 juin au Sénat par la mission d’information sur le rôle et les compétences des départements, son président Dominique Bussereau demande que des "politiques sociales et médico-sociales" soient portées par les départements. 
Lancée le 25 février , la mission sénatoriale voit ces questions rebattues par le contexte du Covid-19 et les enjeux de la relance économiques.

Resserrées en 2015, les compétences des départements, noyés dans des régions plus grandes, se concentrent sur l’action sociale : aide à l’enfance, hébergement et insertion des personnes en matière de handicap, création de maisons de retraite, versement des allocations de solidarité. S’y ajoutent la construction et l’entretien des collèges, mais aussi différentes missions d’aménagement et d’équipement du territoire, la protection contre les incendies ou encore des compétences culturelles, sportives ou touristiques, ces deux dernières étant partagées avec les régions et les communes.


Au sommaire
- Dominique Bussereau veut "limiter l’influence des ARS"
- Quand les départements s’immiscent dans l’économie, prérogative des régions
- RSA : "Les chiffres du mois de mai ne sont pas bons"


Public Sénat - Article complet - 2020-06-10