Alors que le 1er Ministre a précisé hier lors de son allocution que "la vie à partir du 11 mai ne sera pas la vie d’avant", y compris pour l’organisation de l’été, petit focus aujourd’hui sur le hashtag #CetÉtéJeVisiteLaFrance. Cette campagne lancée sur les réseaux sociaux depuis quelques jours se donne pour mission de soutenir les acteurs locaux du tourisme. Explications.
Quel impact pour le patrimoine ?
Le déconfinement n’est encore qu’un horizon lointain. Pour autant, les conséquences de cette crise sanitaire semblent sans précédent. C’est particulièrement les cas dans le domaine touristique et patrimonial. En effet, 2020 va être une "annus horribilis" pour le secteur.
Pas de touristes, pas de recettes…
D’ordinaire, il faut savoir que l’ouverture aux touristes permet de générer des recettes indispensables pour le maintien des sites patrimoniaux. En effet, chaque année, rien que les recettes de billetterie représentent dans l’hexagone plus de 250 millions d’euros. A ce montant, il faut ajouter 16 autres millions d’euros de recettes des visites guidées et 2 millions d’euros pour les audioguides. De plus, le patrimoine, c’est 500 000 emplois, dont plus de 30 000 directs.
Plus qu’un hashtag, un slogan
Conséquence, de nombreux sites patrimoniaux vivent cette période de confinement dans l’inquiétude. L’enjeu est donc d’inciter les français, une fois la fin du confinement à repenser leur façon de voyager et à privilégier "le tourisme local" ou au moins hexagonal. C’est pour défendre cette idée, que le collectif Patrimoine 2.0 a lancé le slogan #CetÉtéJeVisiteLaFrance
Et un geste citoyen
Avec l’appui de plusieurs entrepreneurs du monde du tourisme, ce hashtag se répand peu à peu sur les réseaux sociaux, de Twitter à Instagram. Si le monde culturel propose beaucoup de chose durant ce confinement pour visiter virtuellement le patrimoine français, d’aucun espère qu’une fois cette période révolue, les français passent du virtuel au réel. Comme l’indique Julien Marquis, de l’association Adopte un château, dans une interview donnée au Figaro : "Dès la fin du confinement, chacun devra avoir en tête que consommer local et visiter les monuments à côté de chez soi relèvera du geste citoyen."
Paroles d'Elus - Communiqué complet - 2020-04-20
Quel impact pour le patrimoine ?
Le déconfinement n’est encore qu’un horizon lointain. Pour autant, les conséquences de cette crise sanitaire semblent sans précédent. C’est particulièrement les cas dans le domaine touristique et patrimonial. En effet, 2020 va être une "annus horribilis" pour le secteur.
Pas de touristes, pas de recettes…
D’ordinaire, il faut savoir que l’ouverture aux touristes permet de générer des recettes indispensables pour le maintien des sites patrimoniaux. En effet, chaque année, rien que les recettes de billetterie représentent dans l’hexagone plus de 250 millions d’euros. A ce montant, il faut ajouter 16 autres millions d’euros de recettes des visites guidées et 2 millions d’euros pour les audioguides. De plus, le patrimoine, c’est 500 000 emplois, dont plus de 30 000 directs.
Plus qu’un hashtag, un slogan
Conséquence, de nombreux sites patrimoniaux vivent cette période de confinement dans l’inquiétude. L’enjeu est donc d’inciter les français, une fois la fin du confinement à repenser leur façon de voyager et à privilégier "le tourisme local" ou au moins hexagonal. C’est pour défendre cette idée, que le collectif Patrimoine 2.0 a lancé le slogan #CetÉtéJeVisiteLaFrance
Et un geste citoyen
Avec l’appui de plusieurs entrepreneurs du monde du tourisme, ce hashtag se répand peu à peu sur les réseaux sociaux, de Twitter à Instagram. Si le monde culturel propose beaucoup de chose durant ce confinement pour visiter virtuellement le patrimoine français, d’aucun espère qu’une fois cette période révolue, les français passent du virtuel au réel. Comme l’indique Julien Marquis, de l’association Adopte un château, dans une interview donnée au Figaro : "Dès la fin du confinement, chacun devra avoir en tête que consommer local et visiter les monuments à côté de chez soi relèvera du geste citoyen."
Paroles d'Elus - Communiqué complet - 2020-04-20