Au sortir du déconfinement, les Français auront d’abord envie et besoin de retrouver rapidement leurs proches, leurs amis, leur famille. Le plus vite possible, ils espèrent aussi pouvoir se déplacer à nouveau librement à l’air libre, que ce soit dans la rue, dans un parc, en bord de mer. Les restaurants et les bars, dès qu’ils seront réouverts, seront d’autres lieux souhaités pour fêter des retrouvailles déconfinées. Les Français se seront auparavant rendus chez le coiffeur et auront été faire des courses dans un centre commercial ou au marché, seront passés dans une enseigne de bricolage ou de jardinage.
Gérer le risque
Face à leurs priorités, leurs envies et leurs besoins, les Français devront pourtant composer à la fois avec les conditions d’un déconfinement progressif et avec leurs propres perceptions des risques :
- leurs frustrations de restaurants et autres lieux conviviaux vont sans doute s’exacerber alors que ces derniers tarderont à rouvrir leurs tables,
- les projets de voyages et de vacances devront composer avec les craintes de contamination particulièrement élevées pour tout ce qui touche les transports en commun,
- et s’il semble relativement facile pour les Français de repousser à plus tard le fait d’assister à une manifestation sportive ou même de se rendre à son agence bancaire, il n’en va pas de même pour la fréquentation des centres commerciaux ou des grandes enseignes de distribution où les trois-quarts des personnes interrogées imaginent pourtant que les risques liés à la santé y seraient très ou assez élevés.
Apprendre à faire autrement
Rassurer les consommateurs sera donc essentiel. Ces derniers semblent prêt à adopter ou à conserver relativement facilement leurs habitudes de distanciation physique et sociale ou le port de masques de protection. Mais d’évidence, le rapport aux produits risque d’être modifié. Ne plus toucher ou essayer les vêtements que l’on souhaite acheter, ne plus manipuler le téléphone que l’on envisage d’acquérir, ne plus se saisir d’un produit alimentaire pour en lire la composition, ne plus ouvrir la porte de sa future voiture et s’installer à son siège sont de nouvelles habitudes pour lesquelles les Français devront être accompagnés.
BVA - Rapport complet - 2020-04-24
Gérer le risque
Face à leurs priorités, leurs envies et leurs besoins, les Français devront pourtant composer à la fois avec les conditions d’un déconfinement progressif et avec leurs propres perceptions des risques :
- leurs frustrations de restaurants et autres lieux conviviaux vont sans doute s’exacerber alors que ces derniers tarderont à rouvrir leurs tables,
- les projets de voyages et de vacances devront composer avec les craintes de contamination particulièrement élevées pour tout ce qui touche les transports en commun,
- et s’il semble relativement facile pour les Français de repousser à plus tard le fait d’assister à une manifestation sportive ou même de se rendre à son agence bancaire, il n’en va pas de même pour la fréquentation des centres commerciaux ou des grandes enseignes de distribution où les trois-quarts des personnes interrogées imaginent pourtant que les risques liés à la santé y seraient très ou assez élevés.
Apprendre à faire autrement
Rassurer les consommateurs sera donc essentiel. Ces derniers semblent prêt à adopter ou à conserver relativement facilement leurs habitudes de distanciation physique et sociale ou le port de masques de protection. Mais d’évidence, le rapport aux produits risque d’être modifié. Ne plus toucher ou essayer les vêtements que l’on souhaite acheter, ne plus manipuler le téléphone que l’on envisage d’acquérir, ne plus se saisir d’un produit alimentaire pour en lire la composition, ne plus ouvrir la porte de sa future voiture et s’installer à son siège sont de nouvelles habitudes pour lesquelles les Français devront être accompagnés.
BVA - Rapport complet - 2020-04-24