"A la crise sanitaire s’ajoute une crise énergétique, qui est une mauvaise nouvelle pour le climat et la diversification de notre mix énergétique ; elle affectera notamment la rentabilité des acteurs de l’énergie, et donc leurs capacités d’investissement, seules à même de permettre l’essor des énergies renouvelables".
Les sénateurs ont fait part à la ministre de leur vive inquiétude quant à la chute massive et globale du prix de l’énergie (- 60% pour le pétrole, - 50 % pour l’électricité, - 40% pour le gaz, pour partie imputable à la baisse de la demande nationale et mondiale liée à la crise.
Les sénateurs ont relayé à la ministre les difficultés rencontrées par les acteurs de l’énergie dans leur département : les fournisseurs et distributeurs craignent l’impact de la crise sur leurs trésorerie et résultat, les porteurs de projets d’énergies renouvelables (EnR) s’interrogent sur la validité des autorisations accordées et le calendrier des appels d’offres, les professionnels de la rénovation énergétique pâtissent de consignes sanitaires encore peu claires, les producteurs de biocarburants déplorent une chute des ventes, parallèle à celle du gazole et de l’essence.
Élargissement du fonds de solidarité, assouplissement du calendrier des appels à projets des EnR, amélioration des certificats d’économies d’énergie : les sénateurs ont appelé la ministre à aller plus loin que les mesures de soutien annoncées par le Gouvernement.
Loin de se limiter aux entreprises, ils ont également évoqué les ménages en situation de précarité énergétique, qui risquent d’être les premiers touchés par la récession économique, plaidant notamment pour une revalorisation significative du chèque énergie.
Au-delà de la gestion immédiate de la crise, les sénateurs ont appelé la ministre à maintenir le cap de la transition énergétique, craignant que l’application de la loi "Énergie-Climat", de même que la publication de la programmation pluriannuelle de l’énergie et de la stratégie nationale bas-carbone, ne connaissent des retards irrémédiables.
Sénat - Commission - 2020-04-07
Les sénateurs ont fait part à la ministre de leur vive inquiétude quant à la chute massive et globale du prix de l’énergie (- 60% pour le pétrole, - 50 % pour l’électricité, - 40% pour le gaz, pour partie imputable à la baisse de la demande nationale et mondiale liée à la crise.
Les sénateurs ont relayé à la ministre les difficultés rencontrées par les acteurs de l’énergie dans leur département : les fournisseurs et distributeurs craignent l’impact de la crise sur leurs trésorerie et résultat, les porteurs de projets d’énergies renouvelables (EnR) s’interrogent sur la validité des autorisations accordées et le calendrier des appels d’offres, les professionnels de la rénovation énergétique pâtissent de consignes sanitaires encore peu claires, les producteurs de biocarburants déplorent une chute des ventes, parallèle à celle du gazole et de l’essence.
Élargissement du fonds de solidarité, assouplissement du calendrier des appels à projets des EnR, amélioration des certificats d’économies d’énergie : les sénateurs ont appelé la ministre à aller plus loin que les mesures de soutien annoncées par le Gouvernement.
Loin de se limiter aux entreprises, ils ont également évoqué les ménages en situation de précarité énergétique, qui risquent d’être les premiers touchés par la récession économique, plaidant notamment pour une revalorisation significative du chèque énergie.
Au-delà de la gestion immédiate de la crise, les sénateurs ont appelé la ministre à maintenir le cap de la transition énergétique, craignant que l’application de la loi "Énergie-Climat", de même que la publication de la programmation pluriannuelle de l’énergie et de la stratégie nationale bas-carbone, ne connaissent des retards irrémédiables.
Sénat - Commission - 2020-04-07