Les préoccupations environnementales figurent en pôle position des attentes des Français à l’occasion des prochaines élections locales. Les programmes des candidat(e)s s’en ressentent avec une intensité sans précédent. La dimension intercommunale des réponses à apporter sur ces sujets commence aussi à transparaître.
Si la visibilité de l’intercommunalité tend à progresser à l’occasion de la campagne pour les prochaines élections de mars 2020, elle ne résulte pas seulement d’actes de candidature plus explicites à la présidence de la communauté ou de la métropole, de l’annonce de "tickets" et de l’usage émergent du vocable "élections municipales et intercommunales" par les candidats et les médias.
Pour une bonne part, ce sont les enjeux et thématiques placés au cœur des débats de 2020 qui imposent d’évoquer la dimension intercommunale. Là où les élections de 2014 avaient mis un accent quasi-exclusif sur les thèmes de la proximité, de la tranquillité, de la sécurité… dans une logique très "résidentielle", les thématiques dominantes de 2020 élargissent nécessairement le regard aux problématiques du bassin de vie.
Mobilités, qualité de l’air, efficacité énergétique, gestion des déchets et économie circulaire, biodiversité, logiques d’urbanisation… sont très présents dans les professions de foi et les programmes, les premiers débats publics locaux et les attentes citoyennes. Les compétences majeures des intercommunalités sont de fait au cœur des débats.
Dans le cadre de sa veille sur la presse nationale et régionale et des propositions de candidats aux élections des 15 et 22 mars prochains, l’AdCF a en effet pu noter une prise en compte beaucoup plus importante de thématiques touchant aux compétences intercommunales dans les discours des candidats. Parmi elles, la place prise par l’enjeu climatique et environnemental oblige à un élargissement des points de vue, et à un ancrage plus intercommunal des propositions.
Au sommaire
Une préoccupation croissante des Français pour l’enjeu climatique
Beaucoup d’attentes en direction des collectivités du "bloc communal"
Verdissement général
ADCF - Synthèse complète - 2020-01-31
Si la visibilité de l’intercommunalité tend à progresser à l’occasion de la campagne pour les prochaines élections de mars 2020, elle ne résulte pas seulement d’actes de candidature plus explicites à la présidence de la communauté ou de la métropole, de l’annonce de "tickets" et de l’usage émergent du vocable "élections municipales et intercommunales" par les candidats et les médias.
Pour une bonne part, ce sont les enjeux et thématiques placés au cœur des débats de 2020 qui imposent d’évoquer la dimension intercommunale. Là où les élections de 2014 avaient mis un accent quasi-exclusif sur les thèmes de la proximité, de la tranquillité, de la sécurité… dans une logique très "résidentielle", les thématiques dominantes de 2020 élargissent nécessairement le regard aux problématiques du bassin de vie.
Mobilités, qualité de l’air, efficacité énergétique, gestion des déchets et économie circulaire, biodiversité, logiques d’urbanisation… sont très présents dans les professions de foi et les programmes, les premiers débats publics locaux et les attentes citoyennes. Les compétences majeures des intercommunalités sont de fait au cœur des débats.
Dans le cadre de sa veille sur la presse nationale et régionale et des propositions de candidats aux élections des 15 et 22 mars prochains, l’AdCF a en effet pu noter une prise en compte beaucoup plus importante de thématiques touchant aux compétences intercommunales dans les discours des candidats. Parmi elles, la place prise par l’enjeu climatique et environnemental oblige à un élargissement des points de vue, et à un ancrage plus intercommunal des propositions.
Au sommaire
Une préoccupation croissante des Français pour l’enjeu climatique
Beaucoup d’attentes en direction des collectivités du "bloc communal"
Verdissement général
ADCF - Synthèse complète - 2020-01-31