Les acteurs culturels sont en première ligne : la création ne se pense pas sans sa diffusion, sans le lien avec les publics, tous les publics même ceux qui ne sont pas les plus immédiats, ceux pour lesquels la bibliothèque reste un lieu intimidant, peu familier.
Partout, il existe des artistes, des auteurs, des compagnies, du théâtre, du chant, de la musique, de la danse, des arts du cirque, des arts de la rue, des acteurs de la culture scientifique, des musées, un cinéma, une radio, une télévision, de l’architecture, du design, des professionnels et des amateurs qui donnent à voir, à penser, à imaginer, à réfléchir, à questionner, à émouvoir, à construire, à débattre, à respirer.
Au-delà de la juste et pertinente question de l’évaluation pour légitimer et renforcer les arts et la place des artistes, persiste donc aussi ce paradoxe puissant : la démocratisation culturelle, l’action culturelle, la faculté à aller vers les publics, dans les murs et hors les murs, n’a jamais été un impensé du ministère de la Culture et encore moins des acteurs culturels.
Alors comment expliquer qu’il y ait besoin, soixante années après la création du ministère, de réaffirmer cette mission ?
Le ministère de la Culture est-il pleinement celui du citoyen qui a une pratique culturelle et celui du citoyen auquel la République doit donner accès à cette pratique, libre à lui de la saisir ou non par la suite ? Manifestement insuffisamment. Et certainement car il n’a pas la clé tout seul. Le ministère de la Culture est par essence partenarial : les premiers financeurs de la culture sont les collectivités locales, le mécénat est devenu vital - et n’a de sens que s’il renforce les moyens mobilisés pour la culture et n’est jamais synonyme de désengagement -, et l’école reste le premier espace d’accès à la culture.
Le rapport d’Aurore BERGÉ propose de déployer l'ambition culturelle à chaque âge de la vie, de la petite enfance à l’âge adulte, dans tous les domaines de la culture - création, patrimoine, médias ou numérique. Elle invite aussi à une coopération renforcée avec l’ensemble des acteurs culturels et institutionnels locaux. La transformation du ministère de la culture engagée par Franck RIESTER, ministre de la Culture, répond à cette attente d'une politique culturelle plus transversale, plus partenariale et plus proche des territoires.
Le rapport formule soixante recommandations articulées autour de trois priorités :
- éducation artistique et culturelle ;
- droits culturels ;
- réorganisation du ministère de la Culture.
Rapport complet
Partout, il existe des artistes, des auteurs, des compagnies, du théâtre, du chant, de la musique, de la danse, des arts du cirque, des arts de la rue, des acteurs de la culture scientifique, des musées, un cinéma, une radio, une télévision, de l’architecture, du design, des professionnels et des amateurs qui donnent à voir, à penser, à imaginer, à réfléchir, à questionner, à émouvoir, à construire, à débattre, à respirer.
Au-delà de la juste et pertinente question de l’évaluation pour légitimer et renforcer les arts et la place des artistes, persiste donc aussi ce paradoxe puissant : la démocratisation culturelle, l’action culturelle, la faculté à aller vers les publics, dans les murs et hors les murs, n’a jamais été un impensé du ministère de la Culture et encore moins des acteurs culturels.
Alors comment expliquer qu’il y ait besoin, soixante années après la création du ministère, de réaffirmer cette mission ?
Le ministère de la Culture est-il pleinement celui du citoyen qui a une pratique culturelle et celui du citoyen auquel la République doit donner accès à cette pratique, libre à lui de la saisir ou non par la suite ? Manifestement insuffisamment. Et certainement car il n’a pas la clé tout seul. Le ministère de la Culture est par essence partenarial : les premiers financeurs de la culture sont les collectivités locales, le mécénat est devenu vital - et n’a de sens que s’il renforce les moyens mobilisés pour la culture et n’est jamais synonyme de désengagement -, et l’école reste le premier espace d’accès à la culture.
Le rapport d’Aurore BERGÉ propose de déployer l'ambition culturelle à chaque âge de la vie, de la petite enfance à l’âge adulte, dans tous les domaines de la culture - création, patrimoine, médias ou numérique. Elle invite aussi à une coopération renforcée avec l’ensemble des acteurs culturels et institutionnels locaux. La transformation du ministère de la culture engagée par Franck RIESTER, ministre de la Culture, répond à cette attente d'une politique culturelle plus transversale, plus partenariale et plus proche des territoires.
Le rapport formule soixante recommandations articulées autour de trois priorités :
- éducation artistique et culturelle ;
- droits culturels ;
- réorganisation du ministère de la Culture.
Rapport complet