Alors que l’adaptation des territoires au changement climatique devient une priorité, la question des ilots de chaleur urbains se pose dans les villes. Le projet de recherche CoolParks vise à utiliser les solutions fondées sur la nature pour agir sur le phénomène de surchauffe urbaine, en étudiant le phénomène de rafraîchissement apporté par les parcs publics.
La végétalisation en ville a de nombreuses fonctionnalités, parmi lesquelles la réduction des températures en ville. Elle contribue à leur adaptation au changement climatique en agissant notamment sur le phénomène d’îlot de chaleur (température plus élevée en centre-ville qu’en périphérie - phénomène surtout observable la nuit).
Le projet CoolParks, mené dans le cadre de l’appel à projets Modeval-Urba 2019 de l’Ademe , vient de démarrer pour une durée de 4 ans. Il est mené conjointement par Jérémy Bernard, le bureau d’étude Soleneos et avec des chercheurs de l’équipe BPE du Cerema.
L’objectif est de développer une approche multi-disciplinaire pour évaluer et quantifier le potentiel de rafraîchissement des parcs urbains (parcs, espaces publics végétalisés, jardins…), afin de faciliter leur conception dans le cadre des projets d’aménagement.
Au sommaire
- comprendre la production de fraîcheur par un parc et sa diffusion
- méthode pour la création de nouvelles connaissances
- un outil d’aide à la décision pour optimiser l’apport de fraîcheur des parcs
CEREMA - Dossier complet - 2019-10-01