Les niveaux des nappes phréatiques se situent généralement en-dessous des niveaux moyens des mois d’août. Ces niveaux traduisent une recharge peu abondante, du fait des précipitations faibles et parfois tardives durant l’automne et l’hiver 2018-2019.
Résumé
Durant le mois d’août, la vidange s’est poursuivie et la plupart des niveaux observés diminuent. Cette baisse s’est fortement accélérée au cours de l’été sur les secteurs ayant connu un déficit pluviométrique associé à une forte sollicitation. Les orages localisés d’août ont eu des effets uniquement sur certaines nappes réactives. Ainsi, les tendances se sont inversées au droit des nappes alluviales de la plaine d’Alsace, de l’Adour (sud de la Nouvelle-Aquitaine et sud-ouest de l’Occitanie) et de Corse.
Les niveaux des nappes se situent généralement en-dessous des niveaux moyens des mois d’août. Ces niveaux traduisent une recharge peu abondante, du fait des précipitations faibles et parfois tardives durant l’automne et l’hiver 2018-2019. Un nombre marqué de réservoirs affiche des niveaux modérément bas à bas. Les nappes du sud de l’Alsace, de Bourgogne, d’Auvergne-Rhône-Alpes et du sud de Centre-Val-de-Loire présentent des niveaux peu satisfaisants, bas à très bas. Seules certaines nappes réactives, ayant bénéficié des pluies excédentaires d’août, présentent des niveaux modérément hauts à hauts : nappes du sud Vendée, de l’Adour et de Corse.
Enfin, les niveaux sont généralement très inférieurs à ceux de l’année précédente à cette même époque. La situation est néanmoins globalement moins dégradée que celle d’août 2017.
Les précipitations annoncées par Météo France pour septembre 2019 ne devraient pas engendrer une recharge significative des nappes.
D’une part, les eaux s’infiltrant sont habituellement reprises par la végétation et, d’autre part, les épisodes orageux prévus notamment sur la moitié sud du territoire favorisent le ruissellement et ne permettent pas une infiltration efficace des eaux. La vidange devrait se poursuivre sur l’ensemble des nappes du territoire jusqu’à la mise en dormance de la végétation et la survenue d’épisodes pluviométriques abondants, soit jusqu’à mi-octobre à fin novembre.
En septembre, malgré des précipitations probablement faibles, les demandes en eau devraient diminuer. La situation des nappes devrait donc demeurer globalement similaire à celle d’août. Les précipitations pourraient toutefois permettre de limiter la baisse des niveaux et de soutenir l’étiage sur les nappes les plus réactives.
BRGM - Communiqué complet- 2019-09-12
La note d'information sur l'état des nappes d'eau souterraine
La carte de France de la situation des nappes au 1er septembre 2019
Résumé
Durant le mois d’août, la vidange s’est poursuivie et la plupart des niveaux observés diminuent. Cette baisse s’est fortement accélérée au cours de l’été sur les secteurs ayant connu un déficit pluviométrique associé à une forte sollicitation. Les orages localisés d’août ont eu des effets uniquement sur certaines nappes réactives. Ainsi, les tendances se sont inversées au droit des nappes alluviales de la plaine d’Alsace, de l’Adour (sud de la Nouvelle-Aquitaine et sud-ouest de l’Occitanie) et de Corse.
Les niveaux des nappes se situent généralement en-dessous des niveaux moyens des mois d’août. Ces niveaux traduisent une recharge peu abondante, du fait des précipitations faibles et parfois tardives durant l’automne et l’hiver 2018-2019. Un nombre marqué de réservoirs affiche des niveaux modérément bas à bas. Les nappes du sud de l’Alsace, de Bourgogne, d’Auvergne-Rhône-Alpes et du sud de Centre-Val-de-Loire présentent des niveaux peu satisfaisants, bas à très bas. Seules certaines nappes réactives, ayant bénéficié des pluies excédentaires d’août, présentent des niveaux modérément hauts à hauts : nappes du sud Vendée, de l’Adour et de Corse.
Enfin, les niveaux sont généralement très inférieurs à ceux de l’année précédente à cette même époque. La situation est néanmoins globalement moins dégradée que celle d’août 2017.
Les précipitations annoncées par Météo France pour septembre 2019 ne devraient pas engendrer une recharge significative des nappes.
D’une part, les eaux s’infiltrant sont habituellement reprises par la végétation et, d’autre part, les épisodes orageux prévus notamment sur la moitié sud du territoire favorisent le ruissellement et ne permettent pas une infiltration efficace des eaux. La vidange devrait se poursuivre sur l’ensemble des nappes du territoire jusqu’à la mise en dormance de la végétation et la survenue d’épisodes pluviométriques abondants, soit jusqu’à mi-octobre à fin novembre.
En septembre, malgré des précipitations probablement faibles, les demandes en eau devraient diminuer. La situation des nappes devrait donc demeurer globalement similaire à celle d’août. Les précipitations pourraient toutefois permettre de limiter la baisse des niveaux et de soutenir l’étiage sur les nappes les plus réactives.
BRGM - Communiqué complet- 2019-09-12
La note d'information sur l'état des nappes d'eau souterraine
La carte de France de la situation des nappes au 1er septembre 2019