Dans le contexte de l’atténuation de l’épidémie de covid19, cette décision était attendue par les maires et les présidents d’intercommunalité compte tenu de l’accroissement des inégalités sociales et territoriales constatées entre les élèves depuis le mois de mars, renforcées par le régime du volontariat accordé aux familles depuis le 2 juin. Cette décision, si elle prend effet à 15 jours de la fin de l’année scolaire n’en revêt pas moins un caractère symbolique fort et réaffirme le caractère national et obligatoire de l’éducation en France.
Le retour de tous les élèves à l’école implique cependant le respect d’un certain nombre de conditions, tout particulièrement la présence des enseignants ainsi qu’un allègement conséquent du protocole sanitaire. Sur ce dernier point, les premières précisions relatives à l’instauration de la distanciation sociale d’un mètre latéral et le maintien du non-brassage des groupes d’élèves soulèvent dès à présent des interrogations au regard de la taille et de l’aménagement possible des locaux ainsi que pour l’organisation du service de restauration et des activités périscolaires.
L’AMF rappelle que le dispositif 2S 2C (activités de santé, sport, civisme et de culture) mis en place par des collectivités volontaires pour rendre possible l’accueil de tous les élèves sur le temps scolaire, doit demeurer exceptionnel et lié au contexte de la crise sanitaire actuelle. Il doit, en outre, faire l’objet d’une compensation financière de l’Etat à la hauteur des dépenses engagées par les communes, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Ce dispositif, s’il peut enrichir les partenariats existants entre les acteurs locaux, ne saurait évoluer vers l’attribution d’une nouvelle compétence aux collectivités sur le temps scolaire, qui doit demeurer un temps pleinement dévolu aux enseignants.
Afin de préparer au mieux les conditions d’organisation de la rentrée scolaire, qui devrait être caractérisée par le retour à l’école de tous les élèves devant leur professeur, l’AMF appelle dès à présent à l’instauration d’une véritable concertation avec les maires
AMF - Communiqué complet - 2020-06-16
Pour relever le défi de la reprise de l’école, les maires de petites villes demandent un assouplissement plus significatif du protocole sanitaire
L’Association des Petites Villes de France et son président, Christophe Bouillon, Maire Barentin (76), ancien député de Seine-Maritime, ont pris connaissance de la nouvelle version du protocole sanitaire de l’Education nationale dans le cadre du retour de l’ensemble des élèves à l’école dès le 22 juin. En l’état, le respect de ce protocole ne permet pas à la plupart des maires de petites villes d’accueillir l’ensemble des écoliers.
Si les maires de petites villes souscrivent à l’objectif fixé par le Président de la République et souhaitent que l’ensemble des élèves puissent retrouver le chemin de l’école avant les vacances d’été, le protocole sanitaire actuel ne permet pas aux maires d’accueillir l’ensemble des élèves. En effet, ce nouveau protocole, bien qu’allégé, exige une distance latérale d’un mètre entre les élèves. Or, malgré la bonne volonté des élus locaux et des directeurs d’école, dans la plupart des locaux il n’est pas possible de faire respecter ces distances en accueillant des classes entières. De même, le fait d’interdire aux élèves de différentes classes de se croiser au sein de l’établissement semble en décalage avec les mesures sanitaires préconisées à l’extérieur des écoles. En effet, dès la sortie des établissements, les élèves de différentes classes sont amenés à se croiser.
C’est pourquoi, pour parvenir à un retour de l’ensemble des écoliers dans les classes dès la semaine prochaine, l’APVF demande au Gouvernement d’assouplir encore davantage le protocole sanitaire, en supprimant notamment l’obligation de la distance d’un mètre entre chaque élève si la situation sanitaire le permet.
Par ailleurs, pour l’APVF, au-delà des quelques jours d’enseignement qui nous séparent des vacances d’été, il est urgent de préparer dès à présent, en concertation avec les associations d’élus, la rentrée de septembre pour que tous les élèves puissent être accueillis dans de bonnes conditions. Les maires de petites villes seront au rendez-vous pour réussir cette rentrée scolaire.
APVF - Communiqué complet - 2020-06-16
Le retour de tous les élèves à l’école implique cependant le respect d’un certain nombre de conditions, tout particulièrement la présence des enseignants ainsi qu’un allègement conséquent du protocole sanitaire. Sur ce dernier point, les premières précisions relatives à l’instauration de la distanciation sociale d’un mètre latéral et le maintien du non-brassage des groupes d’élèves soulèvent dès à présent des interrogations au regard de la taille et de l’aménagement possible des locaux ainsi que pour l’organisation du service de restauration et des activités périscolaires.
L’AMF rappelle que le dispositif 2S 2C (activités de santé, sport, civisme et de culture) mis en place par des collectivités volontaires pour rendre possible l’accueil de tous les élèves sur le temps scolaire, doit demeurer exceptionnel et lié au contexte de la crise sanitaire actuelle. Il doit, en outre, faire l’objet d’une compensation financière de l’Etat à la hauteur des dépenses engagées par les communes, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Ce dispositif, s’il peut enrichir les partenariats existants entre les acteurs locaux, ne saurait évoluer vers l’attribution d’une nouvelle compétence aux collectivités sur le temps scolaire, qui doit demeurer un temps pleinement dévolu aux enseignants.
Afin de préparer au mieux les conditions d’organisation de la rentrée scolaire, qui devrait être caractérisée par le retour à l’école de tous les élèves devant leur professeur, l’AMF appelle dès à présent à l’instauration d’une véritable concertation avec les maires
AMF - Communiqué complet - 2020-06-16
Pour relever le défi de la reprise de l’école, les maires de petites villes demandent un assouplissement plus significatif du protocole sanitaire
L’Association des Petites Villes de France et son président, Christophe Bouillon, Maire Barentin (76), ancien député de Seine-Maritime, ont pris connaissance de la nouvelle version du protocole sanitaire de l’Education nationale dans le cadre du retour de l’ensemble des élèves à l’école dès le 22 juin. En l’état, le respect de ce protocole ne permet pas à la plupart des maires de petites villes d’accueillir l’ensemble des écoliers.
Si les maires de petites villes souscrivent à l’objectif fixé par le Président de la République et souhaitent que l’ensemble des élèves puissent retrouver le chemin de l’école avant les vacances d’été, le protocole sanitaire actuel ne permet pas aux maires d’accueillir l’ensemble des élèves. En effet, ce nouveau protocole, bien qu’allégé, exige une distance latérale d’un mètre entre les élèves. Or, malgré la bonne volonté des élus locaux et des directeurs d’école, dans la plupart des locaux il n’est pas possible de faire respecter ces distances en accueillant des classes entières. De même, le fait d’interdire aux élèves de différentes classes de se croiser au sein de l’établissement semble en décalage avec les mesures sanitaires préconisées à l’extérieur des écoles. En effet, dès la sortie des établissements, les élèves de différentes classes sont amenés à se croiser.
C’est pourquoi, pour parvenir à un retour de l’ensemble des écoliers dans les classes dès la semaine prochaine, l’APVF demande au Gouvernement d’assouplir encore davantage le protocole sanitaire, en supprimant notamment l’obligation de la distance d’un mètre entre chaque élève si la situation sanitaire le permet.
Par ailleurs, pour l’APVF, au-delà des quelques jours d’enseignement qui nous séparent des vacances d’été, il est urgent de préparer dès à présent, en concertation avec les associations d’élus, la rentrée de septembre pour que tous les élèves puissent être accueillis dans de bonnes conditions. Les maires de petites villes seront au rendez-vous pour réussir cette rentrée scolaire.
APVF - Communiqué complet - 2020-06-16