Depuis 2019, 200.000 hectares de forêts publiques en France subissent des dépérissements importants et un taux de mortalité inédit. En cause : l’accélération du changement climatique à l’origine d’épisodes répétés de sécheresse et de crises sanitaires.
Scolytes, maladie des bandes rouges, chenilles processionnaires … De nombreuses épidémies menacent les essences forestières. Il est urgent d’agir. "Malgré les incertitudes sur les choix à opérer, le pire serait de laisser faire", témoigne Bertrand Munch, directeur général de l’Office national des forêts dans cette interview . Dans le cadre de la rédaction de son futur plan stratégique, l’ONF vient de travailler sur une nouvelle stratégie de gestion qui trace les contours de la sylviculture de demain.
"Avec la Fédération nationale des Communes forestières (FNCOFOR) , nous sommes pleinement mobilisés pour préparer l’avenir des forêts publiques et garantir leur résilience", poursuit le directeur général. Les enjeux sont de taille : dans les 50 prochaines années, des simulations montrent que les aires de compatibilité climatique des essences actuelles vont se rétracter d’au moins 60 %, notamment pour celles qui pèsent 75 % de la couverture forestière domaniale. Autrement dit, 500.000 hectares de forêt devraient voir leur faciès actuel se modifier.
Au sommaire
- Aller vers une forêt mosaïque
- Accroître la haute performance environnementale
- Etablir un pacte sur la forêt avec la société
ONF - Communiqué complet - 2020-07-15
Scolytes, maladie des bandes rouges, chenilles processionnaires … De nombreuses épidémies menacent les essences forestières. Il est urgent d’agir. "Malgré les incertitudes sur les choix à opérer, le pire serait de laisser faire", témoigne Bertrand Munch, directeur général de l’Office national des forêts dans cette interview . Dans le cadre de la rédaction de son futur plan stratégique, l’ONF vient de travailler sur une nouvelle stratégie de gestion qui trace les contours de la sylviculture de demain.
"Avec la Fédération nationale des Communes forestières (FNCOFOR) , nous sommes pleinement mobilisés pour préparer l’avenir des forêts publiques et garantir leur résilience", poursuit le directeur général. Les enjeux sont de taille : dans les 50 prochaines années, des simulations montrent que les aires de compatibilité climatique des essences actuelles vont se rétracter d’au moins 60 %, notamment pour celles qui pèsent 75 % de la couverture forestière domaniale. Autrement dit, 500.000 hectares de forêt devraient voir leur faciès actuel se modifier.
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- Etablir un pacte sur la forêt avec la société
ONF - Communiqué complet - 2020-07-15