La préservation de la capacité du système de santé à bien prendre en charge les patients est un objectif majeur de la gestion de crise, d’où la mise en œuvre dans l’ensemble des pays touchés de mesures de distanciation sociale massives pour freiner la propagation du virus. Le 12 mars, le centre européen de contrôle des épidémies (ECDC) a recommandé aux pays membres de l’Union européenne de renforcer considérablement ces mesures.
Au plan national, la France comptait au 17 mars, 7730 cas de Covid-19 sur son territoire, en hausse de plus de 1000 cas en 24 heures, avec un rythme actuel observé de doublement des cas tous les trois jours. 2579 patients sont actuellement hospitalisés pour Covid-19, dont 699 cas graves en réanimation, avec une médiane d’âge de 60 ans pour les hospitalisés en réanimation. 175 patients sont décédés de cette infection à ce jour.
Environ un tiers des départements ont atteint un niveau de circulation très active du virus, principalement dans les régions Grand Est, Île-de-France, Hauts-de-France, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et Corse.
Dans l’objectif de freiner l’épidémie, les mesures de gestion ont été graduellement renforcées par le Président de la République et le Gouvernement, sous l’éclairage d’un comité scientifique. Les écoles et les universités sont fermées jusqu’à nouvel ordre depuis le 16 mars. Les rassemblements sont désormais interdits afin d’assurer un respect strict de la distanciation sociale, et une mesure de confinement généralisé est applicable pour au moins 15 jours à tous les Français, en dehors d’impératifs absolus. L’application stricte des gestes barrières et le respect de la distanciation sociale demeurent les mesures les plus efficaces pour freiner la diffusion du virus.
L’ensemble de ces mesures s’accompagne d’une priorité absolue donnée aux soignants, dont les enfants sont accueillis dans les établissements scolaires.
S’agissant du système de santé, en raison de la diffusion désormais très large du virus et de son impact sur l’offre de soins à anticiper au plan national, le stade 3 est déclaré depuis le 14 mars.
Dès le 12 mars, la décision de déprogrammer sur la France entière l’ensemble des activités non urgentes dans tous les hôpitaux et cliniques a été prise, pour libérer un maximum de lits disponibles en réanimation, et permettre les délestages inter-régionaux au vu de la progression de la vague sur le territoire national.
L’entrée en stade 3 a également marqué la bascule vers une prise en charge avant tout en médecine de ville. En stade 3, les patients qui présentent des symptômes sans gravité (80 %) sont pris en charge par la médecine de ville. Les téléconsultations sont favorisées. Il ne faut pas appeler le 15 ni se rendre aux urgences ou en cabinet lorsqu’on ne présente pas de signe de gravité, mais appeler son médecin traitant.
S’agissant des équipements de protection des soignants, la priorité de l’approvisionnement en masques est donnée aux départements où le virus circule le plus activement, pour les professionnels de santé amenés à prendre en charge des patients Covid-19 en ville, à l’hôpital, les structures médico-sociales accueillant des personnes fragiles et les services d’aide à domicile.
Un approvisionnement est également réalisé dès cette semaine sur l’ensemble du territoire national, dans le circuit des pharmacies d’officine et dans celui des hôpitaux référents. La bonne mise en œuvre de cette stratégie repose sur le civisme, la responsabilité individuelle et l’évaluation permanente du risque face à une situation inédite et très évolutive. Les masques sont uniquement pour les malades et les soignants.
Gouvernement - Communiqué - 2020-03-18
Au plan national, la France comptait au 17 mars, 7730 cas de Covid-19 sur son territoire, en hausse de plus de 1000 cas en 24 heures, avec un rythme actuel observé de doublement des cas tous les trois jours. 2579 patients sont actuellement hospitalisés pour Covid-19, dont 699 cas graves en réanimation, avec une médiane d’âge de 60 ans pour les hospitalisés en réanimation. 175 patients sont décédés de cette infection à ce jour.
Environ un tiers des départements ont atteint un niveau de circulation très active du virus, principalement dans les régions Grand Est, Île-de-France, Hauts-de-France, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et Corse.
Dans l’objectif de freiner l’épidémie, les mesures de gestion ont été graduellement renforcées par le Président de la République et le Gouvernement, sous l’éclairage d’un comité scientifique. Les écoles et les universités sont fermées jusqu’à nouvel ordre depuis le 16 mars. Les rassemblements sont désormais interdits afin d’assurer un respect strict de la distanciation sociale, et une mesure de confinement généralisé est applicable pour au moins 15 jours à tous les Français, en dehors d’impératifs absolus. L’application stricte des gestes barrières et le respect de la distanciation sociale demeurent les mesures les plus efficaces pour freiner la diffusion du virus.
L’ensemble de ces mesures s’accompagne d’une priorité absolue donnée aux soignants, dont les enfants sont accueillis dans les établissements scolaires.
S’agissant du système de santé, en raison de la diffusion désormais très large du virus et de son impact sur l’offre de soins à anticiper au plan national, le stade 3 est déclaré depuis le 14 mars.
Dès le 12 mars, la décision de déprogrammer sur la France entière l’ensemble des activités non urgentes dans tous les hôpitaux et cliniques a été prise, pour libérer un maximum de lits disponibles en réanimation, et permettre les délestages inter-régionaux au vu de la progression de la vague sur le territoire national.
L’entrée en stade 3 a également marqué la bascule vers une prise en charge avant tout en médecine de ville. En stade 3, les patients qui présentent des symptômes sans gravité (80 %) sont pris en charge par la médecine de ville. Les téléconsultations sont favorisées. Il ne faut pas appeler le 15 ni se rendre aux urgences ou en cabinet lorsqu’on ne présente pas de signe de gravité, mais appeler son médecin traitant.
S’agissant des équipements de protection des soignants, la priorité de l’approvisionnement en masques est donnée aux départements où le virus circule le plus activement, pour les professionnels de santé amenés à prendre en charge des patients Covid-19 en ville, à l’hôpital, les structures médico-sociales accueillant des personnes fragiles et les services d’aide à domicile.
Un approvisionnement est également réalisé dès cette semaine sur l’ensemble du territoire national, dans le circuit des pharmacies d’officine et dans celui des hôpitaux référents. La bonne mise en œuvre de cette stratégie repose sur le civisme, la responsabilité individuelle et l’évaluation permanente du risque face à une situation inédite et très évolutive. Les masques sont uniquement pour les malades et les soignants.
Gouvernement - Communiqué - 2020-03-18