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Le budget d’un maire : quelques repères statistiques

Rédigé par ID.CiTé le 28/11/2019



En 2019, les dépenses des communes sont au même niveau qu’en 2014, au début de la mandature. Corrigées de l’inflation, elles ont donc baissé. Mais certaines dépenses sont de plus en plus prises en charge par les groupements, notamment les subventions.

Plus une commune est grande, plus ses dépenses par habitant sont élevées, notamment les frais de personnel, du fait des charges de centralité.
Mais les recettes fiscales sont également plus importantes pour les grandes communes car les bases fiscales y sont plus élevées et les taux des taxes qui leur sont appliquées y sont plus forts. De ce fait, l’épargne brute par habitant des grandes et des petites communes se situe à des niveaux similaires.
Les investissements suivent un cycle électoral : ils diminuent lors des deux premières années de la mandature puis augmentent une fois les nouveaux investissements lancés. La dernière mandature a connu un tel cycle, mais les baisses d’investissement en début de cycle ont été plus fortes et la reprise plus tardive que lors des précédentes mandatures.

En 2018, les dépenses enregistrées dans les budgets annexes ont augmenté plus vite que celles des budgets principaux. Les dépenses des syndicats ont aussi augmenté en 2018, malgré la baisse continue du nombre de syndicats


DGCL - Bis N°141 - 2019-11-27