À la veille des élections municipales des 15 et 22 mars 2020, le service statistique ministériel de la DGCL publie une analyse de l'évolution des dépenses et des recettes des collectivités du "bloc communal" durant la mandature 2014/2020
Selon cette étude :
- En 2019, les dépenses de fonctionnement sont au même niveau qu'en 2014. Corrigées de l'inflation, elles ont donc baissé.
- Dans le même temps, certaines dépenses, notamment les subventions, sont de plus en plus prises en charge par les groupements.
- Plus une commune est grande, plus ses dépenses par habitant sont élevées : les grandes communes mettent en oeuvre des services et des équipements qui sont aussi utilisés par la population des communes avoisinantes.
- Les recettes fiscales par habitant sont aussi plus élevées pour les grandes communes. Les bases fiscales y sont plus élevées et les taux des taxes y sont plus forts.
- De ce fait, il y a peu de différence entre l'épargne brute par habitant des petites communes et celle des grandes communes.
- Les investissements suivent un cycle électoral : ils diminuent lors des deux premières années de la mandature puis augmentent une fois les nouveaux investissements lancés. La dernière mandature a connu un tel cycle, mais les baisses d'investissements en début de cycle ont été plus fortes et la reprise plus tardive que lors des précédents cycles.
- En 2018, les dépenses enregistrées dans les budget annexes ont augmenté plus vite que celles des budgets principaux. Les dépense des syndicats ont aussi augmenté en 2018, malgré la baisse continue du nombre de syndicats.
DGCL - BIS n° 141 - 2019-12-17
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Selon cette étude :
- En 2019, les dépenses de fonctionnement sont au même niveau qu'en 2014. Corrigées de l'inflation, elles ont donc baissé.
- Dans le même temps, certaines dépenses, notamment les subventions, sont de plus en plus prises en charge par les groupements.
- Plus une commune est grande, plus ses dépenses par habitant sont élevées : les grandes communes mettent en oeuvre des services et des équipements qui sont aussi utilisés par la population des communes avoisinantes.
- Les recettes fiscales par habitant sont aussi plus élevées pour les grandes communes. Les bases fiscales y sont plus élevées et les taux des taxes y sont plus forts.
- De ce fait, il y a peu de différence entre l'épargne brute par habitant des petites communes et celle des grandes communes.
- Les investissements suivent un cycle électoral : ils diminuent lors des deux premières années de la mandature puis augmentent une fois les nouveaux investissements lancés. La dernière mandature a connu un tel cycle, mais les baisses d'investissements en début de cycle ont été plus fortes et la reprise plus tardive que lors des précédents cycles.
- En 2018, les dépenses enregistrées dans les budget annexes ont augmenté plus vite que celles des budgets principaux. Les dépense des syndicats ont aussi augmenté en 2018, malgré la baisse continue du nombre de syndicats.
DGCL - BIS n° 141 - 2019-12-17
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