Les déserts médicaux sont un thème d’actualité, avec la discussion du projet de loi Ma Santé 2022 au Parlement. On constate une baisse régulière du nombre de médecins généralistes libéraux depuis 2010. D’après la DREES, cette baisse devrait se poursuivre jusqu’en 2025.
La hausse du nombre de médecins généralistes salariés est trop faible pour compenser le phénomène.
Le constat est globalement similaire pour les médecins spécialistes en accès direct (ophtalmologues, gynécologues, psychiatres en particulier), leur moyenne d’âge étant néanmoins inférieure. Cette situation est la conséquence du numerus clausus très bas des années 1990 (formation de 3 500 médecins par an, contre plus de 8 000 aujourd’hui), qui entraîne aujourd’hui une concentration des départs en retraite. La difficulté est que les décisions prises maintenant produiront leurs effets dans 10 ans, alors que les problèmes posés par la démographie médicale se concrétisent à très court terme.
La problématique des déserts médicaux interpelle en effet chacun des versants de la fonction publique :
- la fonction publique hospitalière à travers la surcharge de travail pour les services d’accueil d’urgence dans les déserts médicaux ;
- la fonction publique territoriale en raison de la volonté des élus d’assurer un accès aux soins pour leurs administrés et l’attractivité de leur territoire ;
- la fonction publique d’Etat, enfin, garante de la qualité de l’offre de soins et de la santé publique.
En travaillant ensemble sur cette question, qui constitue un des sujets de préoccupation les plus pressants de nos concitoyens, les élèves-fonctionnaires des trois écoles ont voulu défendre une vision décloisonnée et transversale de l’action publique.
La journée s’est organisée en trois temps.
- Un exposé des grandes données du problème et des actions engagées a introduit la journée.
- Ces clarifications bienvenues ont été suivies d’un débat riche et animé sur la décentralisation et la déconcentration du système de santé, l’évolution des modes de tarification, ou encore la question de l’avenir des principes posés par la charte de la médecine libérale.
- L’après-midi, les élèves ont participé à des ateliers, alternant témoignages et réflexion collective sur les réponses à apporter à la désertification médicale. Les thèmes abordés reflètent la diversité des pistes de travail ouvertes au plan national.
INET/CNFPT - Document complet - 2020-01-27
L’ensemble des ouvrages publiés par les élèves l’INET en ligne.
Difficultés et adaptation des médecins généralistes face à l’offre de soins locale
Drees - Études et Résultats, n°1140 - Janvier 2020
Plus de 8 médecins généralistes sur 10 s’organisent au quotidien pour prendre en charge les soins non programmés
Drees - Études et Résultats, n°1138 - Janvier 2020
E-santé : les principaux outils numériques sont utilisés par 80 % des médecins généralistes de moins de 50 ans.
Drees - Études et Résultats, n°1139 - Janvier 2020
La hausse du nombre de médecins généralistes salariés est trop faible pour compenser le phénomène.
Le constat est globalement similaire pour les médecins spécialistes en accès direct (ophtalmologues, gynécologues, psychiatres en particulier), leur moyenne d’âge étant néanmoins inférieure. Cette situation est la conséquence du numerus clausus très bas des années 1990 (formation de 3 500 médecins par an, contre plus de 8 000 aujourd’hui), qui entraîne aujourd’hui une concentration des départs en retraite. La difficulté est que les décisions prises maintenant produiront leurs effets dans 10 ans, alors que les problèmes posés par la démographie médicale se concrétisent à très court terme.
La problématique des déserts médicaux interpelle en effet chacun des versants de la fonction publique :
- la fonction publique hospitalière à travers la surcharge de travail pour les services d’accueil d’urgence dans les déserts médicaux ;
- la fonction publique territoriale en raison de la volonté des élus d’assurer un accès aux soins pour leurs administrés et l’attractivité de leur territoire ;
- la fonction publique d’Etat, enfin, garante de la qualité de l’offre de soins et de la santé publique.
En travaillant ensemble sur cette question, qui constitue un des sujets de préoccupation les plus pressants de nos concitoyens, les élèves-fonctionnaires des trois écoles ont voulu défendre une vision décloisonnée et transversale de l’action publique.
La journée s’est organisée en trois temps.
- Un exposé des grandes données du problème et des actions engagées a introduit la journée.
- Ces clarifications bienvenues ont été suivies d’un débat riche et animé sur la décentralisation et la déconcentration du système de santé, l’évolution des modes de tarification, ou encore la question de l’avenir des principes posés par la charte de la médecine libérale.
- L’après-midi, les élèves ont participé à des ateliers, alternant témoignages et réflexion collective sur les réponses à apporter à la désertification médicale. Les thèmes abordés reflètent la diversité des pistes de travail ouvertes au plan national.
INET/CNFPT - Document complet - 2020-01-27
L’ensemble des ouvrages publiés par les élèves l’INET en ligne.
Difficultés et adaptation des médecins généralistes face à l’offre de soins locale
Drees - Études et Résultats, n°1140 - Janvier 2020
Plus de 8 médecins généralistes sur 10 s’organisent au quotidien pour prendre en charge les soins non programmés
Drees - Études et Résultats, n°1138 - Janvier 2020
E-santé : les principaux outils numériques sont utilisés par 80 % des médecins généralistes de moins de 50 ans.
Drees - Études et Résultats, n°1139 - Janvier 2020