L’observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements dans une étude réalisée mi-mars : "25 % des écoles n’ont pas de points d’eau en nombre suffisant."
Un quart des écoles n’ont pas de points d’eau en nombre suffisant. Et ce n’est guère mieux pour les collèges et les lycées… Ces données, un poil inquiétantes en cette période de pandémie, proviennent d’une étude, que Libération s’est procurée, menée par l’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement (ONS) à la mi-mars, soit quelques jours avant le début du confinement.
Six directeurs d’école sur 7 répondaient avoir du savon en quantité suffisante, mais 3 écoles sur 4 n’avaient pas de gel hydroalcoolique. "Ces réponses prennent un relief accru à la suite de l’annonce de la réouverture des établissements scolaires à partir du 11 mai prochain, écrit l’Observatoire. E lles traduisent de nombreuses préoccupations et bien des incertitudes dans le contexte de persistance ou de résurgence de ce type de crise sanitaire."
Autre donnée qui interpelle : 73 % des écoles interrogées déclaraient ne pas avoir de "plan de continuité", un document visant à anticiper les conséquences d’une décision de fermeture imposée par le préfet, à savoir "le maintien d’une activité minimum des services, des liens sociaux avec les élèves et des liens pédagogiques…" 47 % des collèges et lycées n’avaient pas de plan non plus.
Au total, 6 194 écoles et 1 900 collèges et lycées ont répondu au questionnaire, un échantillon jugé représentatif compte tenu de la méthodologie : les établissements sont libres de répondre ou non, et seraient moins tentés d’arranger la réalité vu que l’enquête ne provient pas du ministère de l’Education nationale. L’ONS est en effet un organisme à part. Créé au début des années 90, il a une vocation de conseil auprès des établissements et des collectivités. Il devrait cependant disparaître fin juin, et une partie de ses missions intégrées dans un nouvel organisme, la "cellule du bâti scolaire"… placée sous la houlette du ministère.
Libération - Article complet - 2020-04-17
Un quart des écoles n’ont pas de points d’eau en nombre suffisant. Et ce n’est guère mieux pour les collèges et les lycées… Ces données, un poil inquiétantes en cette période de pandémie, proviennent d’une étude, que Libération s’est procurée, menée par l’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement (ONS) à la mi-mars, soit quelques jours avant le début du confinement.
Six directeurs d’école sur 7 répondaient avoir du savon en quantité suffisante, mais 3 écoles sur 4 n’avaient pas de gel hydroalcoolique. "Ces réponses prennent un relief accru à la suite de l’annonce de la réouverture des établissements scolaires à partir du 11 mai prochain, écrit l’Observatoire. E lles traduisent de nombreuses préoccupations et bien des incertitudes dans le contexte de persistance ou de résurgence de ce type de crise sanitaire."
Autre donnée qui interpelle : 73 % des écoles interrogées déclaraient ne pas avoir de "plan de continuité", un document visant à anticiper les conséquences d’une décision de fermeture imposée par le préfet, à savoir "le maintien d’une activité minimum des services, des liens sociaux avec les élèves et des liens pédagogiques…" 47 % des collèges et lycées n’avaient pas de plan non plus.
Au total, 6 194 écoles et 1 900 collèges et lycées ont répondu au questionnaire, un échantillon jugé représentatif compte tenu de la méthodologie : les établissements sont libres de répondre ou non, et seraient moins tentés d’arranger la réalité vu que l’enquête ne provient pas du ministère de l’Education nationale. L’ONS est en effet un organisme à part. Créé au début des années 90, il a une vocation de conseil auprès des établissements et des collectivités. Il devrait cependant disparaître fin juin, et une partie de ses missions intégrées dans un nouvel organisme, la "cellule du bâti scolaire"… placée sous la houlette du ministère.
Libération - Article complet - 2020-04-17