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Les sapeurs-pompiers de France veulent reprendre la main sur 84% de leurs missions : le secours d'urgence aux personnes

Rédigé par ID.CiTé le 20/09/2019



Deuxième temps fort du congrès national des sapeurs-pompiers, la rencontre du 19 septembre sur le secours d’urgence à personne (SUAP) met en lumière les attentes des sapeurs-pompiers de France sur cette mission représentant aujourd’hui 84% de leurs interventions. Placé au centre des préoccupations, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) attend toujours des mesures précises pour faire évoluer le système de réponse aux urgences.

Actuellement, les sapeurs-pompiers couvrent le déficit de service public dans les territoire. Leur quotidien est rythmé par des interventions se résumant à du transports de personnes aux urgences. Il faut repenser le système de secours et de soins en France. Comme l’affirme Grégory Allione, président de la FNSPF : “Aujourd’hui, les urgences sont devenues des dispensaires de la bobologie.”

Un numéro unique d'appel d'urgence : le 112
Le 18 n’est pas l’unique numéro disponible pour répondre à ses demandes. Mais quand le 15 est saturé, les populations appellent spontanément le 18, qui ne devrait servir que pour les urgences vitales. Les 13 numéros d’appels et de réponses aux urgences ne sont plus efficaces. C’est pour cette raison que la FNSPF demande et insiste depuis 2015 sur la création d’un numéro unique,  le 112, afin de réunir tous les services de traitements d’urgence sur une seule et même plateforme. Les différentes entités doivent travailler ensemble et non de manière cloisonnée, afin d’orienter les populations vers l’interlocuteur adapté. Grégory Allione ne cessera de le répéter : “Il nous faut un 112 qui permette d’orienter toutes les urgences.”
Ainsi, les centres départementaux d’appels d’urgence qui répondront en 112, permettront une gestion plus efficace du flux d’appels.

“Notre communauté doit impérativement avoir les clefs pour s’adapter à une société qui avance et évolue à un rythme élevé. Cela commence par le recouvrement du pilotage de nos moyens face à l’explosion de nos interventions de secours d’urgence et d’assistance aux personnes. Le gouvernement doit nous aider à redonner sens à nos missions, perdu par nombre d’entre nous, professionnels comme volontaires, et reconnaître notre engagement.”
Grégory Allione, Président de la FNSPF


FNSPF - Communiqué complet- 2019-09-19

Dominique BUSSEREAU, Psdt de l’ADF est intervenu en conclusion d’une rencontre sur le secours d’urgence aux personnes.
ADF - Communiqué complet- 2019-09-19