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Outre-Mer - La lutte contre le Covid-19 ne doit pas occulter les risques liés aux épidémies de dengue qui sévissent dans les territoires français d’Outre-Mer

Rédigé par ID.CiTé le 25/05/2020



Dans le contexte de pandémie de Covid-19, l’Anses a été saisie en urgence par la Direction générale de la santé pour évaluer le rapport bénéfice-risque du maintien des pratiques de lutte anti-vectorielle (LAV) habituellement mises en œuvre contre la dengue et d’autres maladies endémiques diffusées par des moustiques. En effet, les mesures prises contre le Covid-19 tendent à limiter les interventions des professionnels et de la population, alors que les Départements et Régions Outre-Mer français sont, selon les zones, en situation épidémique ou pré-épidémique pour la dengue.

Dans ce cadre, l’Agence pointe la nécessité de ne pas relâcher les efforts de lutte contre les moustiques vecteurs de la dengue. Elle donne des indications sur les mesures permettant aux acteurs de la LAV de poursuivre leur action, tout en veillant à limiter la propagation du virus Sars-Cov2. Enfin, elle souligne le besoin de continuer à délivrer une information soutenue sur les risques épidémiques associés aux moustiques (dengue, zika, paludisme…) alors que l’attention générale se focalise sur la pandémie Covid-19.

Au sommaire
Epidémie de dengue : une stratégie de lutte anti-vectorielle (LAV) mise à mal pendant le confinement
- Même en période de Covid-19, l’Agence souligne la nécessité de poursuivre les actions de LAV
- Recommandations de l'Agence


ANSES - Communiqué complet - 2020- 05-20