Afin d’informer des collégiens peu réceptifs aux moyens de communication traditionnels sur les risques du web, le groupement de gendarmerie départemental des Yvelines (GGD 78) a développé un outil numérique à la fois ludique, attractif, et simple d’utilisation. Cet outil, baptisé PROTECT (programme territorial d’éducation à la cyber tranquillité), est utilisé dans le cadre des séances de prévention aux dangers d’internet, comme le cyber harcèlement ou les risques de diffusion de photos et de vidéos, que les gendarmes animent dans les collèges.
Le produit, développé par une start-up spécialisée, se présente sous la forme d’une application disponible sur tablette. "Il s’agit d’une plateforme d’apprentissage par le jeu (quizz, vidéos, puzzles, questions ouvertes…) déclinée en trois parties. Le premier train de jeux est axé sur la protection des données, le deuxième sur le cyber harcèlement et le troisième sur la théorie des complots et les fake news".
Les séances de prévention sont assurées dans les collèges auprès d’élèves de sixième, par les gendarmes mais également les policiers et l’association e-Enfance.
"Concrètement, chaque séance dure deux heures aux cours de laquelle les enfants sont regroupés par trois autour d’une tablette. Placés en immersion complète, ils sont d’entrée de jeu confrontés aux pièges qu’ils peuvent rencontrer sur internet. Ainsi, il leur est demandé dès le départ leur nom et leur adresse postale.
Beaucoup tombent dans ce premier piège et sont immédiatement prévenus qu’ils se sont placés dans une situation de vulnérabilité". Entre chaque session de jeu, les intervenants ouvrent la discussion pour un débriefing sur les risques et les pièges d’internet, et délivrent des conseils sur les automatismes à acquérir sur internet.
"1500 élèves de 48 classes ont suivi ces séances en 2019, et les résultats sont vraiment encourageants. Nos messages de prévention passent beaucoup mieux avec PROTECT. Les questionnaires de début et de fin de séance nous permettent d’ailleurs de mesurer l’évolution de leurs connaissances du sujet et leur prise de conscience."
A l’heure actuelle, une deuxième version est en cours d’élaboration.
Le groupement de gendarmerie et l’association e-Enfance ont en effet sollicité un nouveau prestataire pour développer une version améliorée du produit, "plus ludique et avec de nouveaux graphismes". Les premiers visuels seront présentés lors du FIC, et la nouvelle plateforme sera opérationnelle dans les prochains mois. L’expérience ne concerne aujourd’hui que les Yvelines, mais certains départements limitrophes se sont montrés intéressés par le produit, et "la direction générale de la gendarmerie nationale étudie la faisabilité d’un déploiement national".
Ministère de l'Intérieur - Communiqué complet- 2020-01-29
Le produit, développé par une start-up spécialisée, se présente sous la forme d’une application disponible sur tablette. "Il s’agit d’une plateforme d’apprentissage par le jeu (quizz, vidéos, puzzles, questions ouvertes…) déclinée en trois parties. Le premier train de jeux est axé sur la protection des données, le deuxième sur le cyber harcèlement et le troisième sur la théorie des complots et les fake news".
Les séances de prévention sont assurées dans les collèges auprès d’élèves de sixième, par les gendarmes mais également les policiers et l’association e-Enfance.
"Concrètement, chaque séance dure deux heures aux cours de laquelle les enfants sont regroupés par trois autour d’une tablette. Placés en immersion complète, ils sont d’entrée de jeu confrontés aux pièges qu’ils peuvent rencontrer sur internet. Ainsi, il leur est demandé dès le départ leur nom et leur adresse postale.
Beaucoup tombent dans ce premier piège et sont immédiatement prévenus qu’ils se sont placés dans une situation de vulnérabilité". Entre chaque session de jeu, les intervenants ouvrent la discussion pour un débriefing sur les risques et les pièges d’internet, et délivrent des conseils sur les automatismes à acquérir sur internet.
"1500 élèves de 48 classes ont suivi ces séances en 2019, et les résultats sont vraiment encourageants. Nos messages de prévention passent beaucoup mieux avec PROTECT. Les questionnaires de début et de fin de séance nous permettent d’ailleurs de mesurer l’évolution de leurs connaissances du sujet et leur prise de conscience."
A l’heure actuelle, une deuxième version est en cours d’élaboration.
Le groupement de gendarmerie et l’association e-Enfance ont en effet sollicité un nouveau prestataire pour développer une version améliorée du produit, "plus ludique et avec de nouveaux graphismes". Les premiers visuels seront présentés lors du FIC, et la nouvelle plateforme sera opérationnelle dans les prochains mois. L’expérience ne concerne aujourd’hui que les Yvelines, mais certains départements limitrophes se sont montrés intéressés par le produit, et "la direction générale de la gendarmerie nationale étudie la faisabilité d’un déploiement national".
Ministère de l'Intérieur - Communiqué complet- 2020-01-29