Moins d’un an après leur installation, les petits déjeuners à l’école ont pu être servis à 110 000 élèves de maternelle et de primaire. Cette mesure, qui cible les écoles des territoires défavorisés, sera renforcée en 2020 pour permettre à 200 000 élèves de petit-déjeuner gratuitement à l’école, pour un budget de 12 millions d’euros, doublé par rapport à 2019.
Bénéficiant depuis son déploiement en avril 2019 à 8000 élèves de 150 communes rurales, soit plus de 220 000 repas servis, la cantine à 1€ signe une première étape très encourageante. Le dispositif doté de 5 millions d’euros sera élargi aux écoles maternelles dès cette année 2020 à la demande des élus locaux qui avaient souhaité une évolution du dispositif pour mieux prendre en compte les besoins de ces communes rurales.
Les petits déjeuners à l’école : permettre à tous les enfants de bien apprendre
Dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, l’État vient financer des petits déjeuners pour les écoles situées dans les territoires prioritaires. Le pilotage de la mesure est assuré par le ministère de l’Éducation Nationale grâce aux directeurs académiques des services de l'Éducation nationale (DASEN). Elle est destinée aux écoles volontaires de tous les territoires dans lesquels un besoin social est identifié, qu’il s’agisse de zones REP et REP+, mais aussi par exemple, de quartiers de la politique de la ville (lorsqu’ils ne sont pas intégrés à l’éducation prioritaire) et de certaines zones rurales.
Afin de s’adapter au mieux aux contraintes et aux réalités de chaque école, l’État viendra conseiller et accompagner les initiatives qui y seront mises en place, qu’elles soient menées par la commune, l’équipe éducative de l’école, une association, ou un partenariat entre ces acteurs.
La mise en place de ces petits déjeuners devra cependant suivre 4 principes :
- Les petits déjeuners doivent être équilibrés et de qualité, servis dans le respect des règles de sécurité et d’hygiène alimentaire,
- ouverts à tous les enfants,
- et accompagnés d’une action d’éducation à l’alimentation et d’une sensibilisation des parents au rôle du petit déjeuner.
- Enfin, chaque projet est mis en place en lien avec les parents d’élèves pour leur parfaite information.
En France, on compte 3 millions d’enfants pauvres, soit 1 enfant sur 5. Un certain nombre d’entre eux n’a pas accès aux droits fondamentaux en matière de logement, d’alimentation et de santé. Aujourd’hui, 13% des enfants scolarisés en réseau d’éducation prioritaire (REP et REP+) arrivent à l’école le ventre vide.
La cantine à 1€ : permettre à tous les communes rurales de mettre en place des tarifs sociaux pour les familles les plus modestes
Dans le cadre de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, l’État vient aider 4 000 communes et intercommunalités rurales les plus fragiles (touchant la dotation de solidarité rurale) de moins de 10 000 habitants à mettre en place une tarification sociale des repas de cantine scolaire. La cantine à 1€ prévoit le financement d’une part des repas servis par la cantine si la commune volontaire met en place une tarification progressive composée d’à minima trois tranches, la tranche la plus basse étant à maximum 1€ par repas et par enfant. Cette aide s’adresse à toute petite commune rurale volontaire pour mettre en place cette tarification sociale, mais aussi à toutes celles qui l’auraient déjà mise en place.
L’objectif est que 40 000 élèves puissent en bénéficier en 2020.
Cette mesure vise à répondre à un besoin des familles précaires qui vivent en ruralité mais ne peuvent pas toujours payer la cantine pour leur enfant. D’après une enquête menée par l’IFOP en janvier 2020, 42% des communes ne pratiquent pas de tarifs sociaux pour les cantines scolaires. C’est le cas tout particulièrement des petits communes rurales qui, pour beaucoup, n’ont pas les moyens de financer cette mesure pour leurs familles.
Les commissaires à la pauvreté, nommés auprès des préfets de chaque Région et coordonnés par la délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, ont pour mission de s’assurer du déploiement de ces deux mesures sur tout le territoire Français et d’accompagner les élus, collectivité ou acteurs territoriaux qui souhaitent les mettre en œuvre.
MEN - Communiqué complet- 2020-02-24
Bénéficiant depuis son déploiement en avril 2019 à 8000 élèves de 150 communes rurales, soit plus de 220 000 repas servis, la cantine à 1€ signe une première étape très encourageante. Le dispositif doté de 5 millions d’euros sera élargi aux écoles maternelles dès cette année 2020 à la demande des élus locaux qui avaient souhaité une évolution du dispositif pour mieux prendre en compte les besoins de ces communes rurales.
Les petits déjeuners à l’école : permettre à tous les enfants de bien apprendre
Dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, l’État vient financer des petits déjeuners pour les écoles situées dans les territoires prioritaires. Le pilotage de la mesure est assuré par le ministère de l’Éducation Nationale grâce aux directeurs académiques des services de l'Éducation nationale (DASEN). Elle est destinée aux écoles volontaires de tous les territoires dans lesquels un besoin social est identifié, qu’il s’agisse de zones REP et REP+, mais aussi par exemple, de quartiers de la politique de la ville (lorsqu’ils ne sont pas intégrés à l’éducation prioritaire) et de certaines zones rurales.
Afin de s’adapter au mieux aux contraintes et aux réalités de chaque école, l’État viendra conseiller et accompagner les initiatives qui y seront mises en place, qu’elles soient menées par la commune, l’équipe éducative de l’école, une association, ou un partenariat entre ces acteurs.
La mise en place de ces petits déjeuners devra cependant suivre 4 principes :
- Les petits déjeuners doivent être équilibrés et de qualité, servis dans le respect des règles de sécurité et d’hygiène alimentaire,
- ouverts à tous les enfants,
- et accompagnés d’une action d’éducation à l’alimentation et d’une sensibilisation des parents au rôle du petit déjeuner.
- Enfin, chaque projet est mis en place en lien avec les parents d’élèves pour leur parfaite information.
En France, on compte 3 millions d’enfants pauvres, soit 1 enfant sur 5. Un certain nombre d’entre eux n’a pas accès aux droits fondamentaux en matière de logement, d’alimentation et de santé. Aujourd’hui, 13% des enfants scolarisés en réseau d’éducation prioritaire (REP et REP+) arrivent à l’école le ventre vide.
La cantine à 1€ : permettre à tous les communes rurales de mettre en place des tarifs sociaux pour les familles les plus modestes
Dans le cadre de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, l’État vient aider 4 000 communes et intercommunalités rurales les plus fragiles (touchant la dotation de solidarité rurale) de moins de 10 000 habitants à mettre en place une tarification sociale des repas de cantine scolaire. La cantine à 1€ prévoit le financement d’une part des repas servis par la cantine si la commune volontaire met en place une tarification progressive composée d’à minima trois tranches, la tranche la plus basse étant à maximum 1€ par repas et par enfant. Cette aide s’adresse à toute petite commune rurale volontaire pour mettre en place cette tarification sociale, mais aussi à toutes celles qui l’auraient déjà mise en place.
L’objectif est que 40 000 élèves puissent en bénéficier en 2020.
Cette mesure vise à répondre à un besoin des familles précaires qui vivent en ruralité mais ne peuvent pas toujours payer la cantine pour leur enfant. D’après une enquête menée par l’IFOP en janvier 2020, 42% des communes ne pratiquent pas de tarifs sociaux pour les cantines scolaires. C’est le cas tout particulièrement des petits communes rurales qui, pour beaucoup, n’ont pas les moyens de financer cette mesure pour leurs familles.
Les commissaires à la pauvreté, nommés auprès des préfets de chaque Région et coordonnés par la délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, ont pour mission de s’assurer du déploiement de ces deux mesures sur tout le territoire Français et d’accompagner les élus, collectivité ou acteurs territoriaux qui souhaitent les mettre en œuvre.
MEN - Communiqué complet- 2020-02-24