Le "plan stup’" est un ensemble de 55 mesures pour répondre à 6 objectifs :
- L’amélioration de la connaissance des trafics ;
- L’intensification et la rationalisation des activités de terrain ;
- L’accroissement de la lutte contre l’économie souterraine et les circuits de blanchiment du trafic de stupéfiants ;
- Le renforcement de la saisie des avoirs criminels ;
- Le développement de la coopération internationale ;
- Le renforcement des capacités des services.
Un chef de file unique et identifié contre les trafics : l’OFAST
Sur le modèle de la DGSI, chef de file unique de la lutte anti-terroriste, le nouvel office anti-stupéfiant, l’OFAST, sera le chef de file de la lutte contre les trafics de drogues. (…)
L’Office sera doté de 16 antennes territoriales.
Des renseignements mieux partagés, des renseignements de terrain : les cellules du renseignement opérationnel sur les stupéfiants (CROSS).
Depuis 2015, des expérimentations menées à Marseille pour décloisonner les renseignements et mieux les collecter ont été menées dans le cadre de cellules du renseignement opérationnel sur les stupéfiants, les CROSS. Grâce à ce dispositif, le nombre de trafiquants écroués dans l’agglomération marseillaise a augmenté de 15 %. Fort de ce succès, le Gouvernement a créé 28 CROSS dans les grandes aires urbaines. 3 cellules sont en cours d’installation.(…)
Mieux anticiper et mieux sanctionner
Combattre les trafics, c’est d’abord être capable de les connaître et d’anticiper leurs évolutions.
C’est la raison pour laquelle le plan stup’ prévoit :
- L’établissement d’un état annuel de la menace ;
- La mise en place de nouveaux indicateurs pour connaître les usages des consommateurs, les méthodes des trafiquants et anticiper leurs évolutions.
Cet état de la menace sera complété par un plan de contrôle des flux sur tout le territoire et sur tous les modes de transport. Avec les remontées du terrain, ils permettront à nos services d’agir plus précisément et de mieux s’adapter aux stratégies des trafiquants.(…)
Une stratégie de prévention renforcée
La lutte contre les stupéfiants ne peut être emportée qu’avec l’aide de dispositifs de prévention particulièrement offensifs. Il est nécessaire de casser l’image "festive" ou "récréative" dont bénéficient certaines drogues et de faire prendre conscience des dangers qu’elles font courir.
Nous devons aussi combattre le mythe de l’argent facile et, avec les collectivités, proposer des alternatives aux "petites mains" du trafic qui s’engagent en réalité dans une spirale destructrice, entre assujettissement aux criminels et parcours judiciaire. C’est aussi le sens de l’action du Gouvernement en faveur d’une école de la bienveillance, pour une plus grande cohésion des territoires et contre la pauvreté.
En complément des actions prévues par le Plan national de mobilisation contre les addictions 2018-2022, une vaste campagne nationale de prévention portant à la fois sur les risques sanitaires et sur les risques pénaux sera menée sur le modèle des campagnes de la sécurité routière.
Ministère de l'Intérieur - Dossier complet - 2019-09-18
- L’amélioration de la connaissance des trafics ;
- L’intensification et la rationalisation des activités de terrain ;
- L’accroissement de la lutte contre l’économie souterraine et les circuits de blanchiment du trafic de stupéfiants ;
- Le renforcement de la saisie des avoirs criminels ;
- Le développement de la coopération internationale ;
- Le renforcement des capacités des services.
Un chef de file unique et identifié contre les trafics : l’OFAST
Sur le modèle de la DGSI, chef de file unique de la lutte anti-terroriste, le nouvel office anti-stupéfiant, l’OFAST, sera le chef de file de la lutte contre les trafics de drogues. (…)
L’Office sera doté de 16 antennes territoriales.
Des renseignements mieux partagés, des renseignements de terrain : les cellules du renseignement opérationnel sur les stupéfiants (CROSS).
Depuis 2015, des expérimentations menées à Marseille pour décloisonner les renseignements et mieux les collecter ont été menées dans le cadre de cellules du renseignement opérationnel sur les stupéfiants, les CROSS. Grâce à ce dispositif, le nombre de trafiquants écroués dans l’agglomération marseillaise a augmenté de 15 %. Fort de ce succès, le Gouvernement a créé 28 CROSS dans les grandes aires urbaines. 3 cellules sont en cours d’installation.(…)
Mieux anticiper et mieux sanctionner
Combattre les trafics, c’est d’abord être capable de les connaître et d’anticiper leurs évolutions.
C’est la raison pour laquelle le plan stup’ prévoit :
- L’établissement d’un état annuel de la menace ;
- La mise en place de nouveaux indicateurs pour connaître les usages des consommateurs, les méthodes des trafiquants et anticiper leurs évolutions.
Cet état de la menace sera complété par un plan de contrôle des flux sur tout le territoire et sur tous les modes de transport. Avec les remontées du terrain, ils permettront à nos services d’agir plus précisément et de mieux s’adapter aux stratégies des trafiquants.(…)
Une stratégie de prévention renforcée
La lutte contre les stupéfiants ne peut être emportée qu’avec l’aide de dispositifs de prévention particulièrement offensifs. Il est nécessaire de casser l’image "festive" ou "récréative" dont bénéficient certaines drogues et de faire prendre conscience des dangers qu’elles font courir.
Nous devons aussi combattre le mythe de l’argent facile et, avec les collectivités, proposer des alternatives aux "petites mains" du trafic qui s’engagent en réalité dans une spirale destructrice, entre assujettissement aux criminels et parcours judiciaire. C’est aussi le sens de l’action du Gouvernement en faveur d’une école de la bienveillance, pour une plus grande cohésion des territoires et contre la pauvreté.
En complément des actions prévues par le Plan national de mobilisation contre les addictions 2018-2022, une vaste campagne nationale de prévention portant à la fois sur les risques sanitaires et sur les risques pénaux sera menée sur le modèle des campagnes de la sécurité routière.
Ministère de l'Intérieur - Dossier complet - 2019-09-18