La commission des Affaires économiques a entendu Jean-Louis Borloo, ancien ministre d’État, sur la politique de la ville. 18 mois après la présentation de son rapport Vivre ensemble, Vivre en grand la République, Pour une réconciliation nationale qui n’a été que partiellement repris par le Gouvernement, Jean-Louis Borloo, principal initiateur de la politique de rénovation urbaine cette dernière décennie, a regretté que près de 10 millions de nos concitoyens vivent dans une forme de relégation dans des quartiers ou des territoires ruraux délaissés et ne puissent pleinement participer à la croissance nationale.
De ce fait, il a considéré devant les sénateurs que "la France a un moteur économique qui fonctionne sur trois cylindres au lieu de quatre".
"Un effort d’investissement dans les ressources humaines du pays est donc à la fois nécessaire et rentable pour trouver le relai de croissance économique et sociale dont la France a besoin" a-t-il justifié, contribuant au redressement des comptes publics et donnant un projet d’avenir à la jeunesse.
Il a pointé le niveau d’illettrisme et d’illectronisme le plus élevé de l’OCDE faisant craindre un décrochage de plus en plus important de toute une partie de la population.
Interrogé par les sénatrices Valérie Létard (UC - Nord), Annie Guillemot (SOCR - Rhône) et Dominique Estrosi Sassone (LR - Alpes-Maritimes), il a invité les sénateurs à lancer "une enquête démocratique" pour comprendre pourquoi le plan de cohésion sociale et de rénovation urbaine, pourtant voté à l’unanimité au Parlement, s’était arrêté sans que personne ne l’ait vraiment décidé et à identifier les problèmes de gouvernance.
Il a regretté qu’une Cour d’équité territoriale n’ait pas été créée, comme cela avait été proposé, pour contraindre au comblement des inégalités entre les territoires. Donner les mêmes moyens à tous est en effet indispensable avant toute politique d’exception.
Espérant la création d’une "Fondation du rêve républicain" pour porter financièrement cette politique, il a déclaré qu’il était "temps de passer de l’observation à l’action".
Sénat - Commission - 2020-01-15
De ce fait, il a considéré devant les sénateurs que "la France a un moteur économique qui fonctionne sur trois cylindres au lieu de quatre".
"Un effort d’investissement dans les ressources humaines du pays est donc à la fois nécessaire et rentable pour trouver le relai de croissance économique et sociale dont la France a besoin" a-t-il justifié, contribuant au redressement des comptes publics et donnant un projet d’avenir à la jeunesse.
Il a pointé le niveau d’illettrisme et d’illectronisme le plus élevé de l’OCDE faisant craindre un décrochage de plus en plus important de toute une partie de la population.
Interrogé par les sénatrices Valérie Létard (UC - Nord), Annie Guillemot (SOCR - Rhône) et Dominique Estrosi Sassone (LR - Alpes-Maritimes), il a invité les sénateurs à lancer "une enquête démocratique" pour comprendre pourquoi le plan de cohésion sociale et de rénovation urbaine, pourtant voté à l’unanimité au Parlement, s’était arrêté sans que personne ne l’ait vraiment décidé et à identifier les problèmes de gouvernance.
Il a regretté qu’une Cour d’équité territoriale n’ait pas été créée, comme cela avait été proposé, pour contraindre au comblement des inégalités entre les territoires. Donner les mêmes moyens à tous est en effet indispensable avant toute politique d’exception.
Espérant la création d’une "Fondation du rêve républicain" pour porter financièrement cette politique, il a déclaré qu’il était "temps de passer de l’observation à l’action".
Sénat - Commission - 2020-01-15