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Pratiques des acheteurs en matière d’accès des TPE/PME à la commande publique, d’achats innovants et d’achats durables - Résultats de l’enquête réalisée par l’OECP

Rédigé par ID.CiTé le 09/06/2020



Début 2020, l’Observatoire économique de la commande publique (OECP)  a été chargé de réaliser une enquête rapide auprès des acheteurs afin de mesurer quelques pratiques en matière d’accès des TPE/PME à la commande publique, d’achats innovants et d’achats durables.

Cette enquête s’inscrit dans le prolongement des deux groupes de travail de l’OECP ayant abouti mi-2019 à la parution de guides opérationnels, l’un relatif à 
l’accès des TPE/PME à la commande publique , l’autre à l’achat public innovant , avec pour objectif de mettre en valeur les bonnes pratiques et de partager des lignes directrices communes entre acheteurs et fédérations professionnelles.

Plusieurs tendances peuvent toutefois être distinguées :
- les principaux objectifs mis en œuvre dans les stratégies d’achat public sont, par ordre de citation, : la performance économique, la satisfaction des besoins des utilisateurs et l’accès des TPE/PME à la commande publique. Viennent ensuite la mise en œuvre des dispositions environnementales et sociales, la prise en compte de l’innovation, la sécurisation juridique des marchés ;

- plus des trois quart des répondants considèrent que l'allotissement contribue effectivement à favoriser l'accès des TPE/PME à la commande publique (et qu’il doit donc être recherché le plus souvent possible), tandis que seulement un tiers d'entre eux est convaincu que les variantes sont également un levier ;

- la simplification des procédures et des documents de la consultation, ainsi que la formation des entreprises aux marchés publics et aux outils de dématérialisation, constituent des axes de progrès ;

- seul un tiers des acheteurs ayant participé se déclare formé aux achats innovants, ce faible taux pouvant être problématique pour l’emploi de certaines procédures de marchés (tel que le dispositif expérimental issu du décret du 24 décembre 2018) qui requièrent de savoir qualifier les achats innovants ;

- concernant les clauses environnementales et sociales, plus des trois quart des répondants s'estiment formés à l’un ou l’autre type de clauses, voire aux deux dans plus de la moitié des cas. Cet écart avec les achats innovants s'explique entre autre par l’antériorité et la sensibilité des acheteurs au domaine du développement durable, qui s’est accrue au fil des années, tandis que l'innovation reste un sujet d'expertise un peu moins répandu, même s’il gagne du terrain.


DAJ - Etude complète - 2020-06-08