Selon une nouvelle enquête Eurobaromètre, plus de deux tiers des Européens estiment que l'Union devrait proposer des mesures supplémentaires pour améliorer la qualité de l'air. Sur les plus de 27 000 citoyens interrogés dans tous les États membres de l'Union, plus de la moitié pensent que les ménages, les constructeurs automobiles, les producteurs d'énergie et les pouvoirs publics n'agissent pas suffisamment en faveur de la qualité de l'air.
Il ressort également de l'enquête qu'une meilleure communication sur la qualité de l'air est nécessaire, notamment au niveau national. La plupart des répondants considèrent en effet qu'ils ne sont pas suffisamment informés des problèmes de qualité de l'air dans leur pays. Par rapport à une enquête menée en 2017, les répondants sont plus nombreux à penser que la qualité de l'air s'est détériorée ces dix dernières années - même si, dans les faits, les données déclarées montrent que la qualité de l'air s'est sensiblement améliorée durant cette période.
En mai 2018, la Commission Juncker a adopté la communication "Une Europe qui protège: de l'air pur pour tous", établissant les mesures à prendre par les acteurs nationaux, régionaux et locaux pour améliorer la qualité de l'air en Europe. La Commission a également pris des mesures judiciaires pour protéger les citoyens contre la pollution atmosphérique, en saisissant la Cour de justice de l'Union européenne d'un recours contre les États membres qui ne respectent pas la législation de l'Union sur la qualité de l'air. Elle a en outre renforcé sa coopération avec les États membres en organisant des "dialogues sur l'air pur" avec les autorités compétentes. Les 28 et 29 novembre prochains, se tiendra à Bratislava le forum européen sur la qualité de l'air (Clean Air Forum), qui sera l'occasion pour les décideurs et les parties prenantes de mettre en commun leurs connaissances et de contribuer à la mise en œuvre des politiques européennes, nationales et locales en matière de qualité de l'air.
Les principaux résultats du nouvel Eurobaromètre spécial sur l'attitude des Européens à l'égard de la qualité de l'air sont les suivants:
(NDLR/Chaque point évoqué ci-dessous est développé dans l'article complet)
- La majorité des répondants souhaite que l'Union propose des mesures supplémentaires.
- La plupart des répondants considèrent que les problèmes liés à la qualité de l'air devraient avant tout être abordés au niveau international.
- Les répondants estiment qu'une variété d'acteurs, dont les ménages, devraient en faire davantage pour lutter contre les problèmes de qualité de l'air.
- Toutefois, les Européens ont tendance à prendre davantage d'initiatives pour réduire les émissions nocives qu'en 2017.
- Le niveau de sensibilisation aux problèmes de qualité de l'air est plutôt faible.
- La plupart des répondants pensent que la qualité de l'air s'est détériorée ces dix dernières années, une perception négative qui a eu tendance à s'accentuer depuis 2017.
- Les normes de l'Union en matière de qualité de l'air restent peu connues.
- La plupart des répondants considèrent que les problèmes de qualité de l'air mentionnés dans l'enquête sont graves.
Commission Européenne - Article complet - 2019-11-27
Il ressort également de l'enquête qu'une meilleure communication sur la qualité de l'air est nécessaire, notamment au niveau national. La plupart des répondants considèrent en effet qu'ils ne sont pas suffisamment informés des problèmes de qualité de l'air dans leur pays. Par rapport à une enquête menée en 2017, les répondants sont plus nombreux à penser que la qualité de l'air s'est détériorée ces dix dernières années - même si, dans les faits, les données déclarées montrent que la qualité de l'air s'est sensiblement améliorée durant cette période.
En mai 2018, la Commission Juncker a adopté la communication "Une Europe qui protège: de l'air pur pour tous", établissant les mesures à prendre par les acteurs nationaux, régionaux et locaux pour améliorer la qualité de l'air en Europe. La Commission a également pris des mesures judiciaires pour protéger les citoyens contre la pollution atmosphérique, en saisissant la Cour de justice de l'Union européenne d'un recours contre les États membres qui ne respectent pas la législation de l'Union sur la qualité de l'air. Elle a en outre renforcé sa coopération avec les États membres en organisant des "dialogues sur l'air pur" avec les autorités compétentes. Les 28 et 29 novembre prochains, se tiendra à Bratislava le forum européen sur la qualité de l'air (Clean Air Forum), qui sera l'occasion pour les décideurs et les parties prenantes de mettre en commun leurs connaissances et de contribuer à la mise en œuvre des politiques européennes, nationales et locales en matière de qualité de l'air.
Les principaux résultats du nouvel Eurobaromètre spécial sur l'attitude des Européens à l'égard de la qualité de l'air sont les suivants:
(NDLR/Chaque point évoqué ci-dessous est développé dans l'article complet)
- La majorité des répondants souhaite que l'Union propose des mesures supplémentaires.
- La plupart des répondants considèrent que les problèmes liés à la qualité de l'air devraient avant tout être abordés au niveau international.
- Les répondants estiment qu'une variété d'acteurs, dont les ménages, devraient en faire davantage pour lutter contre les problèmes de qualité de l'air.
- Toutefois, les Européens ont tendance à prendre davantage d'initiatives pour réduire les émissions nocives qu'en 2017.
- Le niveau de sensibilisation aux problèmes de qualité de l'air est plutôt faible.
- La plupart des répondants pensent que la qualité de l'air s'est détériorée ces dix dernières années, une perception négative qui a eu tendance à s'accentuer depuis 2017.
- Les normes de l'Union en matière de qualité de l'air restent peu connues.
- La plupart des répondants considèrent que les problèmes de qualité de l'air mentionnés dans l'enquête sont graves.
Commission Européenne - Article complet - 2019-11-27