Le président Jean-Luc Moudenc a tout d’abord salué le bilan de France urbaine depuis sa création au 1er janvier 2016, en rappelant que le travail mené au quotidien par les élus urbains et l’élaboration d’une méthode qui a porté ses fruits.
La montée en puissance du fait métropolitain, la reconnaissance accrue de la nécessité d’une véritable Alliance des territoires et le dialogue permanent avec les Gouvernements successifs sont autant de succès politiques qui ont fait leurs preuves et qui se sont traduits par des actions concrètes telles que la signature du Pacte Etat-métropoles et du Pacte de Dijon.
Cette méthode de dialogue exigeant constitue un héritage qui garantit que l’ADN de France urbaine ne changera pas en 2020 et le travail engagé se poursuivra. "Les élections municipales et intercommunales ne remettent pas en question la feuille de route qui est la nôtre. La vie politique règlementaire, parlementaire continue. La vision et les actions menées par les élus des grandes villes sont une traduction de la volonté et des besoins des citoyens eux-mêmes : c’est pourquoi France urbaine reste et restera dans cette période, c’est notre responsabilité vis-à-vis de nos concitoyens, un acteur actif, exigeant et force de proposition" a indiqué Jean-Luc Moudenc.
Alors que les annonces du Premier ministre, comme suite au séminaire gouvernemental du 15 janvier dernier, concernent, pour la plupart, en premier chef les territoires, notamment celles relatives au projet de loi "décentralisation, différenciation, déconcentration" dit "3D", les élus de France urbaine seront pleinement mobilisés et demandent au gouvernement :
- Que l’Etat cesse d’intervenir dans des champs de politiques publiques déjà décentralisés et laisse les territoires assumer pleinement des responsabilités que leurs habitants leur assignent de toute façon ;
- Que l’Etat donne les moyens d’agir aux élus locaux, prêts à faire encore davantage en matière de logement, de sécurité, de transition énergétique, de développement économique ou de création d’emploi ;
- Que l’Etat prenne acte que le fait urbain ne s’organise pas de la même manière selon les territoires. Les élus urbains portent une exigence de souplesse, d’adaptation, ce qui est l’esprit de la différenciation ;
- Que l’année 2020 soit celle de la véritable transition écologique souhaitée par les Français ;
- Que soit inscrite dans la Constitution l’autonomie fiscale des collectivités disposant de la clause de compétence générale ;
- Que les indicateurs financiers soient réexaminés pour rénover la péréquation financière ;
- Qu’une loi de finances spécifique pour les collectivités soit instaurée.
France urbaine poursuivra son engagement auprès des élus urbains pour que le dialogue, la proposition, la cohérence et la responsabilité qui les inspirent soient encore et toujours au cœur du débat public, au service des territoires et des Français
France urbaine - Communiqué complet- 2020-01-22
La montée en puissance du fait métropolitain, la reconnaissance accrue de la nécessité d’une véritable Alliance des territoires et le dialogue permanent avec les Gouvernements successifs sont autant de succès politiques qui ont fait leurs preuves et qui se sont traduits par des actions concrètes telles que la signature du Pacte Etat-métropoles et du Pacte de Dijon.
Cette méthode de dialogue exigeant constitue un héritage qui garantit que l’ADN de France urbaine ne changera pas en 2020 et le travail engagé se poursuivra. "Les élections municipales et intercommunales ne remettent pas en question la feuille de route qui est la nôtre. La vie politique règlementaire, parlementaire continue. La vision et les actions menées par les élus des grandes villes sont une traduction de la volonté et des besoins des citoyens eux-mêmes : c’est pourquoi France urbaine reste et restera dans cette période, c’est notre responsabilité vis-à-vis de nos concitoyens, un acteur actif, exigeant et force de proposition" a indiqué Jean-Luc Moudenc.
Alors que les annonces du Premier ministre, comme suite au séminaire gouvernemental du 15 janvier dernier, concernent, pour la plupart, en premier chef les territoires, notamment celles relatives au projet de loi "décentralisation, différenciation, déconcentration" dit "3D", les élus de France urbaine seront pleinement mobilisés et demandent au gouvernement :
- Que l’Etat cesse d’intervenir dans des champs de politiques publiques déjà décentralisés et laisse les territoires assumer pleinement des responsabilités que leurs habitants leur assignent de toute façon ;
- Que l’Etat donne les moyens d’agir aux élus locaux, prêts à faire encore davantage en matière de logement, de sécurité, de transition énergétique, de développement économique ou de création d’emploi ;
- Que l’Etat prenne acte que le fait urbain ne s’organise pas de la même manière selon les territoires. Les élus urbains portent une exigence de souplesse, d’adaptation, ce qui est l’esprit de la différenciation ;
- Que l’année 2020 soit celle de la véritable transition écologique souhaitée par les Français ;
- Que soit inscrite dans la Constitution l’autonomie fiscale des collectivités disposant de la clause de compétence générale ;
- Que les indicateurs financiers soient réexaminés pour rénover la péréquation financière ;
- Qu’une loi de finances spécifique pour les collectivités soit instaurée.
France urbaine poursuivra son engagement auprès des élus urbains pour que le dialogue, la proposition, la cohérence et la responsabilité qui les inspirent soient encore et toujours au cœur du débat public, au service des territoires et des Français
France urbaine - Communiqué complet- 2020-01-22