Dans les 154 intercommunalités concernées en ce début du mois de juin, les réinstallations des exécutifs intervenues se sont traduites, de manière générale, par des ambiances apaisées et une volonté d’agir très vite pour faire face aux urgences socio-économiques et écologiques.
L’AdCF manque encore de recul pour analyser toutes les situations mais les séances d’installation se sont, le plus souvent, opérées dans un esprit de concorde et de solidarité. Dans nombre de cas, une seule personne était candidate à la présidence, ce qui est assez différent de la dernière séquence massive de réinstallations de conseils communautaires, qui remonte au début 2017 avec les centaines de fusions de communautés intervenues au 1er janvier.
Ces fusions avaient parfois provoqué une concurrence extrêmement vive sur les présidences mais aussi les vice-présidences, dans des logiques de représentation des anciennes communautés. Les considérations d’équilibre inter-territorial avaient même pris le pas sur les considérations de nature plus partisane. Les séances d’installation avaient duré très longtemps (jusqu’à 11 heures), avec des concurrences très fortes sur chacune des vice-présidences. Dans certains cas, des tensions post-fusion ont perduré jusqu’aux renouvellements récents, alimentant les critiques entendues à l’endroit de l’intercommunalité lors de la préparation de la loi Engagement de proximité.
Au sommaire
- Analyse des récentes séances d’installation
- Une ambiance de continuité
- Des séances d’installation adaptées et plus rapides qu’après les fusions de 2017
ADCF - Synthèse complète - 2020-06-12
L’AdCF manque encore de recul pour analyser toutes les situations mais les séances d’installation se sont, le plus souvent, opérées dans un esprit de concorde et de solidarité. Dans nombre de cas, une seule personne était candidate à la présidence, ce qui est assez différent de la dernière séquence massive de réinstallations de conseils communautaires, qui remonte au début 2017 avec les centaines de fusions de communautés intervenues au 1er janvier.
Ces fusions avaient parfois provoqué une concurrence extrêmement vive sur les présidences mais aussi les vice-présidences, dans des logiques de représentation des anciennes communautés. Les considérations d’équilibre inter-territorial avaient même pris le pas sur les considérations de nature plus partisane. Les séances d’installation avaient duré très longtemps (jusqu’à 11 heures), avec des concurrences très fortes sur chacune des vice-présidences. Dans certains cas, des tensions post-fusion ont perduré jusqu’aux renouvellements récents, alimentant les critiques entendues à l’endroit de l’intercommunalité lors de la préparation de la loi Engagement de proximité.
Au sommaire
- Analyse des récentes séances d’installation
- Une ambiance de continuité
- Des séances d’installation adaptées et plus rapides qu’après les fusions de 2017
ADCF - Synthèse complète - 2020-06-12