La commission de la culture a souhaité porter, au cours des dernières semaines, une attention toute particulière à la situation du secteur associatif et auditionné à ce titre Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, le 13 mai dernier. Comme l’a rappelé à cette occasion Catherine Morin-Desailly (UC - Seine-Maritime) "le secteur associatif est un acteur essentiel de la solidarité et du vivre-ensemble. Face à cette crise, les associations et les bénévoles ont su se mobiliser, parfois au-delà de leurs activités traditionnelles, renforçant la résilience des territoires".
La commission a également créé un groupe de travail animé par Jacques-Bernard Magner (SOCR - Puy-de-Dôme), composé de manière transpartisane, et chargé de suivre les conséquences de la crise sanitaire sur le secteur associatif, l’éducation populaire et la société de l’engagement. Ses membres ont mené un travail d’auditions auprès des principaux acteurs du secteur centré sur trois problématiques : la situation sociale et économique du milieu associatif, les conséquences du Covid-19 sur le service civique et enfin la mise en place de colonies de vacances "studieuses" annoncées par le Gouvernement.
À l’issue de ce travail, Jacques-Bernard Magner a tenu à "féliciter l’ensemble des bénévoles, des jeunes en service civique et des associations qui se sont investis pour faire face à la crise sanitaire afin de soutenir l’action des personnels impliqués dans la lutte contre la Covid-19". Il constate toutefois que "cette mobilisation demeure largement invisible aux yeux des pouvoirs publics" et appelle "à renforcer la reconnaissance de la nation envers l’engagement citoyen".
C’est la raison pour laquelle le groupe de travail a rendu publiques 14 recommandations visant à :
- prendre en compte la spécificité du secteur associatif dans les aides économiques mises en place par le Gouvernement ;
- dynamiser les colonies de vacances;
- préparer l’immédiat après-crise, en s’appuyant notamment sur le secteur associatif pour faire face aux difficultés sociales que le pays risque de connaître ces prochains mois ;
- en tirer tous les enseignements pour développer la société de l’engagement.
La synthèse des travaux du groupe de travail est disponible sur le site du Sénat
La commission a également créé un groupe de travail animé par Jacques-Bernard Magner (SOCR - Puy-de-Dôme), composé de manière transpartisane, et chargé de suivre les conséquences de la crise sanitaire sur le secteur associatif, l’éducation populaire et la société de l’engagement. Ses membres ont mené un travail d’auditions auprès des principaux acteurs du secteur centré sur trois problématiques : la situation sociale et économique du milieu associatif, les conséquences du Covid-19 sur le service civique et enfin la mise en place de colonies de vacances "studieuses" annoncées par le Gouvernement.
À l’issue de ce travail, Jacques-Bernard Magner a tenu à "féliciter l’ensemble des bénévoles, des jeunes en service civique et des associations qui se sont investis pour faire face à la crise sanitaire afin de soutenir l’action des personnels impliqués dans la lutte contre la Covid-19". Il constate toutefois que "cette mobilisation demeure largement invisible aux yeux des pouvoirs publics" et appelle "à renforcer la reconnaissance de la nation envers l’engagement citoyen".
C’est la raison pour laquelle le groupe de travail a rendu publiques 14 recommandations visant à :
- prendre en compte la spécificité du secteur associatif dans les aides économiques mises en place par le Gouvernement ;
- dynamiser les colonies de vacances;
- préparer l’immédiat après-crise, en s’appuyant notamment sur le secteur associatif pour faire face aux difficultés sociales que le pays risque de connaître ces prochains mois ;
- en tirer tous les enseignements pour développer la société de l’engagement.
La synthèse des travaux du groupe de travail est disponible sur le site du Sénat