Ressources humaines

"Sous le bonnet", des visages fiers de leur fonction publique

Rédigé par ID.CiTé le 24/01/2020



Combattre "une vision parfois poussiéreuse" du quotidien dans la fonction publique et contribuer à la rendre plus attractive est un défi. Le projet "Sous le bonnet", financé dans le cadre du FIRH (fonds d'innovation RH), le relève à travers une série de vidéos donnant la parole à des agents.

Un projet porteur de sens
Le résultat de ces courtes vidéos (comprises entre 3 et 10 minutes) : un dialogue entre deux agents ne se connaissant pas, évoluant dans la même sphère professionnelle, mais qui ne font pas le même métier : une directrice RH et un infirmier, un pompier sur le terrain et un autre dans l’administratif, un cadre de la Direction du Budget, à Bercy, et un gestionnaire de lycée, une institutrice en maternelle et une professeure de collège...
En résulte la diversité - insoupçonnée - des métiers que l'on peut exercer dans la fonction publique, "et cette notion de service, d’intérêt général, de fierté à y travailler", que l'on ressent dans la série de vidéos, précise Marine Beck, autre accompagnatrice de "Sous le Bonnet" et responsable des projets innovants à la Préfecture d’Ile-de-France.

Des ambassadeurs de la fonction publique
Chrystele Angrand en est également convaincue, les meilleurs promoteurs de la fonction publique ce sont les agents, et c’est en parlant de leur métier qu’ils peuvent convaincre.
"Ces agents qui acceptent de s’exprimer ont l’envie de reprendre la parole. Ce n’est pas une agence de communication qui parle à leur place ! On met des visages sur ces agents."
De ces visages, de ces vidéos, il en ressort une communication hors-cadre et des gens dévoués, et fiers de leur métier, aussi quand il s’agit d’évoquer les difficultés du quotidien.

Un métier peut en cacher un autre
Devant la caméra, mais aussi en off, Chrystelle Angrand constate que le mot "mission" revient très souvent. "Et c’est une mission au-delà d’une fiche de poste, avec ce sens de l’intérêt commun".
À travers ces échanges filmés, ce sont parfois deux métiers "voisins", et pourtant très différents que chacun découvre. "Je pense à cette institutrice en maternelle et cette professeure de français, témoigne Chrystelle Angrand. Elles n’avaient pas du tout conscience de la réalité de l’autre. Elles évoquaient pourtant les mêmes difficultés rencontrées sur le terrain."


Fonction Publique - Communiqué complet- 2020-01-22