Le président de la République a annoncé une reprise de l’Ecole à partir du 11 mai. Le ministre de l’Education nationale a indiqué hier les premières modalités
du retour progressif à l’école alors qu’une concertation de deux semaines devait avoir lieu. Ces annonces renforcent la nécessité qu’une telle concertation ait lieu avec tous les acteurs éducatifs concernés par le quotidien de l’Ecole : personnels de l’Education nationale, collectivités locales, parents et associations complémentaires de l’Enseignement public, intervenant dans les temps scolaires et périscolaires.
Les objectifs doivent être d’abord d’assurer la sécurité sanitaire mais aussi de redonner aux élèves, aux enfants et aux adolescents, les repères qu’offre un cadre éducatif collectif.
Les impératifs sanitaires sont premiers ; cependant la qualité d’un retour dans un collectif, dans des espaces scolaires et périscolaires est toute aussi importante. Il s’agit de créer toutes les conditions pour un déconfinement confiant.
Les acteurs de la communauté éducative mobilisés pour habiter à nouveau l’Ecole
La place des enseignants dans cette réflexion est indispensable. Celle des agents des collectivités locales ne l’est pas moins, de même que celles des intervenants associatifs, animateurs des temps périscolaires, étroitement complémentaires des temps scolaires. Se passer de leurs avis, de leurs savoirs d’usage reviendrait à les considérer comme de simples exécutants alors qu’une fois de plus tous ont pris leurs responsabilités et fait la démonstration de leur expertise professionnelle dans cette période inédite.
Les parents doivent bien évidemment être également acteurs de cette réflexion.
L’ensemble des fonctions devant être assuré pour le fonctionnement scolaire et périscolaire ne relève pas exclusivement du champ de l’Education nationale. Le gouvernement doit prendre en compte l’ensemble de ces fonctions. Il conviendrait donc d’associer d’autres ministères à la réflexion.
Enfin, cette réflexion ne peut relever du seul niveau national. La mise en place simultanément d’espaces de réflexion territoriaux réunissant tous les acteurs de la communauté éducative et les représentants de l’Etat concernés permettra la déclinaison territoriale du cadre national tout en prenant en compte, par des initiatives ciblées, les situations et les besoins locaux.(…)
RFVE - Communiqué complet - 2020-04-23
du retour progressif à l’école alors qu’une concertation de deux semaines devait avoir lieu. Ces annonces renforcent la nécessité qu’une telle concertation ait lieu avec tous les acteurs éducatifs concernés par le quotidien de l’Ecole : personnels de l’Education nationale, collectivités locales, parents et associations complémentaires de l’Enseignement public, intervenant dans les temps scolaires et périscolaires.
Les objectifs doivent être d’abord d’assurer la sécurité sanitaire mais aussi de redonner aux élèves, aux enfants et aux adolescents, les repères qu’offre un cadre éducatif collectif.
Les impératifs sanitaires sont premiers ; cependant la qualité d’un retour dans un collectif, dans des espaces scolaires et périscolaires est toute aussi importante. Il s’agit de créer toutes les conditions pour un déconfinement confiant.
Les acteurs de la communauté éducative mobilisés pour habiter à nouveau l’Ecole
La place des enseignants dans cette réflexion est indispensable. Celle des agents des collectivités locales ne l’est pas moins, de même que celles des intervenants associatifs, animateurs des temps périscolaires, étroitement complémentaires des temps scolaires. Se passer de leurs avis, de leurs savoirs d’usage reviendrait à les considérer comme de simples exécutants alors qu’une fois de plus tous ont pris leurs responsabilités et fait la démonstration de leur expertise professionnelle dans cette période inédite.
Les parents doivent bien évidemment être également acteurs de cette réflexion.
L’ensemble des fonctions devant être assuré pour le fonctionnement scolaire et périscolaire ne relève pas exclusivement du champ de l’Education nationale. Le gouvernement doit prendre en compte l’ensemble de ces fonctions. Il conviendrait donc d’associer d’autres ministères à la réflexion.
Enfin, cette réflexion ne peut relever du seul niveau national. La mise en place simultanément d’espaces de réflexion territoriaux réunissant tous les acteurs de la communauté éducative et les représentants de l’Etat concernés permettra la déclinaison territoriale du cadre national tout en prenant en compte, par des initiatives ciblées, les situations et les besoins locaux.(…)
RFVE - Communiqué complet - 2020-04-23