Beaucoup de Français font un usage quotidien de produits psychoactifs : tabac, alcool, cannabis. D’autres y ont recours occasionnellement. Certains sont directement affectés par les usages de tiers.
Le milieu de travail n’est pas épargné par la consommation de drogues même si les enquêtes statistiques montrent que l’emploi constitue globalement un facteur protecteur par rapport aux addictions. Les demandeurs d’emploi ont en effet une consommation supérieure à celle des actifs occupés.
Ce constat général cache une grande diversité de situations selon les métiers, les catégories professionnelles, l’âge et le sexe.
La tendance à la banalisation de la consommation de certaines substances psychoactives, les initiations précoces à l’adolescence, les polyconsommations, l’augmentation des usages chez les femmes etc. ont un impact dans toutes les entreprises et organisations privées ou publiques. Les jeunes comme les adultes recourent à l’usage de substances ou à des pratiques addictives (jeux vidéo, hyperconnexion, etc.) pour divers motifs liés à des facteurs personnels et environnementaux. La sphère professionnelle peut jouer un rôle déterminant dans le processus pouvant mener à une addiction, quelles que soient les pratiques, qu’elles se déroulent avant, pendant ou après le travail. Dans ce contexte, les managers ont une responsabilité importante dans la mise en place de conditions de travail favorables à la préservation de la santé.
L’alcool, le tabac et le cannabis ainsi que les médicaments psychotropes sont les produits psychoactifs les plus utilisés dans la population active. Ces consommations restent cependant souvent taboues au travail, ce qui peut aggraver la situation des employés qui auraient pu bénéficier de prévention ou d’accompagnement, afin d’éviter de basculer dans l’usage excessif, voire la dépendance.
La santé individuelle des salariés et la santé collective de l’entreprise sont en jeu, car les conduites addictives peuvent être à la fois un symptôme et une conséquence de dysfonctionnements dans l’organisation du travail ou le management.
MILDECA - Analyse complète – 2019-11-08
Le milieu de travail n’est pas épargné par la consommation de drogues même si les enquêtes statistiques montrent que l’emploi constitue globalement un facteur protecteur par rapport aux addictions. Les demandeurs d’emploi ont en effet une consommation supérieure à celle des actifs occupés.
Ce constat général cache une grande diversité de situations selon les métiers, les catégories professionnelles, l’âge et le sexe.
La tendance à la banalisation de la consommation de certaines substances psychoactives, les initiations précoces à l’adolescence, les polyconsommations, l’augmentation des usages chez les femmes etc. ont un impact dans toutes les entreprises et organisations privées ou publiques. Les jeunes comme les adultes recourent à l’usage de substances ou à des pratiques addictives (jeux vidéo, hyperconnexion, etc.) pour divers motifs liés à des facteurs personnels et environnementaux. La sphère professionnelle peut jouer un rôle déterminant dans le processus pouvant mener à une addiction, quelles que soient les pratiques, qu’elles se déroulent avant, pendant ou après le travail. Dans ce contexte, les managers ont une responsabilité importante dans la mise en place de conditions de travail favorables à la préservation de la santé.
L’alcool, le tabac et le cannabis ainsi que les médicaments psychotropes sont les produits psychoactifs les plus utilisés dans la population active. Ces consommations restent cependant souvent taboues au travail, ce qui peut aggraver la situation des employés qui auraient pu bénéficier de prévention ou d’accompagnement, afin d’éviter de basculer dans l’usage excessif, voire la dépendance.
La santé individuelle des salariés et la santé collective de l’entreprise sont en jeu, car les conduites addictives peuvent être à la fois un symptôme et une conséquence de dysfonctionnements dans l’organisation du travail ou le management.
MILDECA - Analyse complète – 2019-11-08