Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, a fait un point ce mercredi 29 avril 2020 sur la situation hydrologique en France avec des représentants des collectivités, des entreprises et des associations environnementales afin d’anticiper les situations de pénuries d’eau dans les territoires identifiés.
Les précipitations de l’automne et de l’hiver 2019-2020 ont permis une recharge importante des ressources en eau souterraine partout dans l’hexagone, sauf dans le sud de l'Alsace, des couloirs de la Saône et du Rhône et de l'Est du Massif central. Cependant, les conditions anticycloniques de ces dernières semaines et les faibles précipitations sur l’ensemble du pays ont entrainé un assèchement des sols, et en particulier sur la moitié Est. Des débits déjà faibles sur l’amont du bassin de la Loire et sur le bassin de l’Allier ont déjà été observés.
S’agissant des territoires ultramarins, une sécheresse affecte particulièrement les Antilles (Guadeloupe et Martinique) ; des pénuries d’eau affectent la distribution d’eau potable et conduisent à des restrictions importantes et des tours d’eau.
Face au risque de sécheresse et à la demande d’Emmanuelle Wargon, des travaux de prévision ont été menés par Météo-France, le Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) et les partenaires du projet de recherche national AQUIFR. Ces travaux ont permis d’identifier les territoires qui présentent les probabilités les plus fortes de rencontrer des pénuries d’eau d’ici la fin de l’été et ainsi d’anticiper ces situations. Il convient de rester vigilant sur l’ensemble des territoires, ces résultats donnant des indications par rapport aux situations habituellement rencontrées.
Emmanuelle Wargon réunira de façon dématérialisée le 14 mai prochain le Comité national de l’eau et y présentera les mesures qui seront mises en œuvre pour améliorer la gestion de la sécheresse en s’appuyant sur le retour d’expérience de celle de l’été dernier.
MTES - Communiqué complet - 2020- 04-29
Les précipitations de l’automne et de l’hiver 2019-2020 ont permis une recharge importante des ressources en eau souterraine partout dans l’hexagone, sauf dans le sud de l'Alsace, des couloirs de la Saône et du Rhône et de l'Est du Massif central. Cependant, les conditions anticycloniques de ces dernières semaines et les faibles précipitations sur l’ensemble du pays ont entrainé un assèchement des sols, et en particulier sur la moitié Est. Des débits déjà faibles sur l’amont du bassin de la Loire et sur le bassin de l’Allier ont déjà été observés.
S’agissant des territoires ultramarins, une sécheresse affecte particulièrement les Antilles (Guadeloupe et Martinique) ; des pénuries d’eau affectent la distribution d’eau potable et conduisent à des restrictions importantes et des tours d’eau.
Face au risque de sécheresse et à la demande d’Emmanuelle Wargon, des travaux de prévision ont été menés par Météo-France, le Bureau de recherche géologique et minière (BRGM) et les partenaires du projet de recherche national AQUIFR. Ces travaux ont permis d’identifier les territoires qui présentent les probabilités les plus fortes de rencontrer des pénuries d’eau d’ici la fin de l’été et ainsi d’anticiper ces situations. Il convient de rester vigilant sur l’ensemble des territoires, ces résultats donnant des indications par rapport aux situations habituellement rencontrées.
Emmanuelle Wargon réunira de façon dématérialisée le 14 mai prochain le Comité national de l’eau et y présentera les mesures qui seront mises en œuvre pour améliorer la gestion de la sécheresse en s’appuyant sur le retour d’expérience de celle de l’été dernier.
MTES - Communiqué complet - 2020- 04-29