Une étude flash a été réalisée en mai 2020 sur l’impact de la crise du Covid-19 sur les associations œuvrant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et commanditée par l’ANCT.
Impact actuel et à court terme de la crise
- Les associations se disent profondément impactées par la crise actuelle (90% indiquent un impact "fort" ou "très fort") et voient leur activité fortement réduites (plus des 2/3 des associations ont réduit leur activité d’au moins 60%)
- Elles parviennent tout de même à garder un lien avec leurs bénévoles (pour 79% d’entre elles) et à atteindre une partie de leurs bénéficiaires (pour 74% d’entre elles)
- Elles ont répondu présent dans l’urgence (plus d’1/3 des associations ont déployé des actions hors de leur champ d’activité habituel : fabrication de masques en tissus, soutien psychologique, prêt de matériel informatique…)
- Elles se disent toutefois sous-équipées en matière d’outils de communication pour faire face à ce contexte exceptionnel (43% ne disposent pas des outils ou des savoir-faire pour œuvrer comme elles le souhaiteraient dans le contexte actuel)
- Elles ont eu massivement recours au télétravail (80%) et aux dispositifs exceptionnels mis en place par le gouvernement (chômage partiel, fonds de solidarité…)
Impacts de la crise envisagés d’ici la fin de l’année
- Les associations sont partagées entre pessimisme et incertitude quant aux impacts de la crise à moyen terme
- Par rapport à leur budget prévisionnel 2020, elles s’attendent à des baisses importantes de leurs revenus d’activités, (-27%) des aides financières privées (-16%) et des aides financières publiques (-10%), alors que leurs charges devraient se maintenir (-2%)
- Près d’1/3 des associations anticipent une situation de trésorerie négative d’ici la fin de l’année
Cette enquête permet de dresser une liste d’actions pouvant être mises en œuvre rapidement pour un soutien efficace de l’Etat aux associations
- Lancer un plan de soutien spécifiquement dédié aux associations œuvrant dans les QPV pour prendre en compte les spécificités de ces territoires et des acteurs qui y œuvrent, et s’inscrire dans la démarche de "territorialisation" des mesures
- Rassurer à court terme les acteurs associatifs en leur garantissant le versement des contributions prévue au titre de la programmation 2020 du programme 147
- Inviter publiquement les collectivités locales et les mécènes privés à maintenir leurs financements pour l’année en cours
- Créer un dispositif facilement mobilisable par les associations leur permettant de s’équiper en matériel sanitaire et informatique (masques, gants, gels, hygiaphones, téléphones et ordinateurs portables…), en réutilisant par exemple l’enveloppe initialement destinée au financement du budget courant des associations lancé en début d’année
- Créer une ligne téléphonique directe pour répondre aux questions des associations en matière de dispositifs de soutien disponibles, de pratiques sanitaires à mettre en place ou d’enjeux juridiques (droit du travail) et financiers, en mobilisant par exemple le Dispositif local d’accompagnement
- Mettre en place des sessions de formations à l’utilisation des outils technologiques et aux procédures sanitaires à destination des équipes associatives, en y associant par exemple le Fonds de soutien à la vie associative et/ou le CNFPT
- Permettre à certaines associations ne pouvant mettre en œuvre les mesures de distanciation sociales dans leurs propres locaux de s’installer temporairement dans des locaux de l’Etat disponibles dans les QPV (par exemple les tiers lieux "Nouveaux lieux, nouveaux liens").
- Développer et animer un vrai réseau inter-associations pour le permettre de partager leurs questions et leurs bonnes pratiques dans le contexte actuel
Ville et Banlieue - Etude complète - 2020-06-23
Impact actuel et à court terme de la crise
- Les associations se disent profondément impactées par la crise actuelle (90% indiquent un impact "fort" ou "très fort") et voient leur activité fortement réduites (plus des 2/3 des associations ont réduit leur activité d’au moins 60%)
- Elles parviennent tout de même à garder un lien avec leurs bénévoles (pour 79% d’entre elles) et à atteindre une partie de leurs bénéficiaires (pour 74% d’entre elles)
- Elles ont répondu présent dans l’urgence (plus d’1/3 des associations ont déployé des actions hors de leur champ d’activité habituel : fabrication de masques en tissus, soutien psychologique, prêt de matériel informatique…)
- Elles se disent toutefois sous-équipées en matière d’outils de communication pour faire face à ce contexte exceptionnel (43% ne disposent pas des outils ou des savoir-faire pour œuvrer comme elles le souhaiteraient dans le contexte actuel)
- Elles ont eu massivement recours au télétravail (80%) et aux dispositifs exceptionnels mis en place par le gouvernement (chômage partiel, fonds de solidarité…)
Impacts de la crise envisagés d’ici la fin de l’année
- Les associations sont partagées entre pessimisme et incertitude quant aux impacts de la crise à moyen terme
- Par rapport à leur budget prévisionnel 2020, elles s’attendent à des baisses importantes de leurs revenus d’activités, (-27%) des aides financières privées (-16%) et des aides financières publiques (-10%), alors que leurs charges devraient se maintenir (-2%)
- Près d’1/3 des associations anticipent une situation de trésorerie négative d’ici la fin de l’année
Cette enquête permet de dresser une liste d’actions pouvant être mises en œuvre rapidement pour un soutien efficace de l’Etat aux associations
- Lancer un plan de soutien spécifiquement dédié aux associations œuvrant dans les QPV pour prendre en compte les spécificités de ces territoires et des acteurs qui y œuvrent, et s’inscrire dans la démarche de "territorialisation" des mesures
- Rassurer à court terme les acteurs associatifs en leur garantissant le versement des contributions prévue au titre de la programmation 2020 du programme 147
- Inviter publiquement les collectivités locales et les mécènes privés à maintenir leurs financements pour l’année en cours
- Créer un dispositif facilement mobilisable par les associations leur permettant de s’équiper en matériel sanitaire et informatique (masques, gants, gels, hygiaphones, téléphones et ordinateurs portables…), en réutilisant par exemple l’enveloppe initialement destinée au financement du budget courant des associations lancé en début d’année
- Créer une ligne téléphonique directe pour répondre aux questions des associations en matière de dispositifs de soutien disponibles, de pratiques sanitaires à mettre en place ou d’enjeux juridiques (droit du travail) et financiers, en mobilisant par exemple le Dispositif local d’accompagnement
- Mettre en place des sessions de formations à l’utilisation des outils technologiques et aux procédures sanitaires à destination des équipes associatives, en y associant par exemple le Fonds de soutien à la vie associative et/ou le CNFPT
- Permettre à certaines associations ne pouvant mettre en œuvre les mesures de distanciation sociales dans leurs propres locaux de s’installer temporairement dans des locaux de l’Etat disponibles dans les QPV (par exemple les tiers lieux "Nouveaux lieux, nouveaux liens").
- Développer et animer un vrai réseau inter-associations pour le permettre de partager leurs questions et leurs bonnes pratiques dans le contexte actuel
Ville et Banlieue - Etude complète - 2020-06-23