Rémunérations, parité, effectifs, nature des contrats… : le bilan social réalisé par l’Union des Transports Publics et ferroviaires (UTP) renseigne sur les grandes données sociales de la branche des réseaux de transports publics urbains. On y apprend notamment que 97,8% des salariés sont en CDI.
Les données de 125 entreprises, soit 90% de l’effectif de la profession
Pour obtenir des résultats fiables et significatifs, l’UTP recueille les données issues d’un panel identique sur trois années consécutives, de 125 entreprises soumises à la convention collective nationale des réseaux de transports publics urbains de voyageurs. Ces entreprises emploient plus de 47 000 salariés (équivalents temps plein), soit 90% de l’effectif de la profession, estimé à 53 000 salariés. Ce panel ne comprend pas l’EPIC RATP et ses 46 000 salariés qui relèvent d’un autre cadre social.
Les grands enseignements
Des effectifs en hausse pour la deuxième année consécutive
En 2019, le nombre de salariés de la branche s’établit à 47 839, contre 47 104 en 2018, soit une augmentation de +1,5%. Cette progression est supérieure à la moyenne nationale tous secteurs confondus, de +1,1%, et nettement supérieure à la moyenne du secteur de l’industrie : +0,3%.
Un haut niveau d’investissements dans la formation
Les investissements des entreprises consacrés à la formation professionnelle atteignent 55,6 millions d’euros en 2019, année charnière dans la mise en place de la réforme sur la formation professionnelle. Ils représentent 3,5% de la masse salariale, ce qui est nettement supérieur aux obligations légales (1%).
En 2019, 71,1% des salariés du transport urbain ont effectué une formation, soit près de 34 000 salariés (contre 31 129 en 2018). Plus de 3 salariés sur 5 ont donc suivi une formation en 2019.
Des emplois très largement en CDI et à temps plein
La structure de l’emploi reste relativement stable. 94,2% des salariés sont à temps complet. La part des salariés à temps partiel (5,8%) est nettement inférieure à la moyenne nationale (17,6%) et à la moyenne du secteur des transports et de l’entreposage (10,4%). 97,8% des effectifs de la branche sont en contrat à durée indéterminée, ce qui reste bien supérieur à la moyenne nationale (88%).
Des rémunérations en hausse pour toutes les catégories
En 2019, les salariés ont bénéficié d’une augmentation de rémunération comprise entre 1,3% et 1,5% selon les catégories professionnelles. Le salaire moyen à l’embauche des conducteurs-receveurs augmente en moyenne de +1,4% et s’établit à 2 449€ brut. Il atteint 3 122€ après 25 ans d’ancienneté.
Le bilan social 2019 (édition 2020)
Les données de 125 entreprises, soit 90% de l’effectif de la profession
Pour obtenir des résultats fiables et significatifs, l’UTP recueille les données issues d’un panel identique sur trois années consécutives, de 125 entreprises soumises à la convention collective nationale des réseaux de transports publics urbains de voyageurs. Ces entreprises emploient plus de 47 000 salariés (équivalents temps plein), soit 90% de l’effectif de la profession, estimé à 53 000 salariés. Ce panel ne comprend pas l’EPIC RATP et ses 46 000 salariés qui relèvent d’un autre cadre social.
Les grands enseignements
Des effectifs en hausse pour la deuxième année consécutive
En 2019, le nombre de salariés de la branche s’établit à 47 839, contre 47 104 en 2018, soit une augmentation de +1,5%. Cette progression est supérieure à la moyenne nationale tous secteurs confondus, de +1,1%, et nettement supérieure à la moyenne du secteur de l’industrie : +0,3%.
Un haut niveau d’investissements dans la formation
Les investissements des entreprises consacrés à la formation professionnelle atteignent 55,6 millions d’euros en 2019, année charnière dans la mise en place de la réforme sur la formation professionnelle. Ils représentent 3,5% de la masse salariale, ce qui est nettement supérieur aux obligations légales (1%).
En 2019, 71,1% des salariés du transport urbain ont effectué une formation, soit près de 34 000 salariés (contre 31 129 en 2018). Plus de 3 salariés sur 5 ont donc suivi une formation en 2019.
Des emplois très largement en CDI et à temps plein
La structure de l’emploi reste relativement stable. 94,2% des salariés sont à temps complet. La part des salariés à temps partiel (5,8%) est nettement inférieure à la moyenne nationale (17,6%) et à la moyenne du secteur des transports et de l’entreposage (10,4%). 97,8% des effectifs de la branche sont en contrat à durée indéterminée, ce qui reste bien supérieur à la moyenne nationale (88%).
Des rémunérations en hausse pour toutes les catégories
En 2019, les salariés ont bénéficié d’une augmentation de rémunération comprise entre 1,3% et 1,5% selon les catégories professionnelles. Le salaire moyen à l’embauche des conducteurs-receveurs augmente en moyenne de +1,4% et s’établit à 2 449€ brut. Il atteint 3 122€ après 25 ans d’ancienneté.
Le bilan social 2019 (édition 2020)