Quelle est la situation des associations depuis le déconfinement ? Le Mouvement associatif et le RNMA, en lien avec Recherches et Solidarités, la Djepva, le CNEA et France Générosités, ont mené l'enquête auprès des responsables associatifs.
Les résultats de l’enquête, à laquelle 13 500 associations ont répondu, permettent de prendre la mesure de l’impact économique de la crise sanitaire et des besoins à venir des associations, en mettant en lumière notamment ces 5 points :
- L’activité du secteur associatif français dans son ensemble a été largement stoppée
Plus des deux tiers des associations ont fonctionné à moins de 20% de leur activité normale sur la période du confinement. Les plus touchées par cette mise à l’arrêt sont les petites associations culturelles, sportives (9/10 d’associations à l’arrêt) ou encore l’éducation populaire et l’animation.
- L’impact économique a de lourdes conséquences sur l’avenir des associations
Le premier effet de la crise sur les associations est de les laisser dans une grande incertitude quant à leur avenir. Près d’1/3 des associations disent manquer de visibilité à court et moyen terme sur le plan financier.
Et pour certaines plus avancées, les perspectives sont mauvaises : 16% des associations n’exécuteront leur budget qu’à 40% ou moins et 2% n’excluent pas un dépôt de bilan. Cela représente, par projection, près de 30 000 associations, dont l’existence est donc menacée.
- L’emploi associatif est menacé
L’impact économique de la crise est plus fort sur les associations employeuses et ce n’est pas sans conséquence. 2/3 des associations ont toujours recours au chômage partiel. 40% d’entre elles souhaitent même maintenir le chômage partiel le plus longtemps possible. Il est également à noter qu’elles sont 33% à craindre de ne pas pouvoir maintenir leur effectif salarié en l’état et 20% à témoigner d’un risque de report de recrutement.
- La reprise d’activités pose question
Les associations expriment de façon quasi unanime le besoin de reprise d’une activité normale, mais dans de bonnes conditions et avec la garantie de soutien financier. En effet, elles attendent à la fois des moyens techniques (moyens de protection, outils de maintien de la vie associative à distance, aide à la communication) et des moyens financiers (confirmation des subventions, maintien d’une aide financière exceptionnelle, besoin de dons)
- Il y a une forte attente du côté des collectivités territoriales
Les dispositifs d’Etat jugés peu adaptés pour bon nombre d’associations, elles se tournent naturellement vers les aides territoriales, plus proches de leurs spécificités. Une association sur deux prévoit à court terme de solliciter un soutien de la part de leur région, département ou encore intercommunalité.
Découvrir la synthèse des résultats
Consulter l'infographie sur les chiffres-clés
FONDA - Communiqué complet - 2020-06-19
Les résultats de l’enquête, à laquelle 13 500 associations ont répondu, permettent de prendre la mesure de l’impact économique de la crise sanitaire et des besoins à venir des associations, en mettant en lumière notamment ces 5 points :
- L’activité du secteur associatif français dans son ensemble a été largement stoppée
Plus des deux tiers des associations ont fonctionné à moins de 20% de leur activité normale sur la période du confinement. Les plus touchées par cette mise à l’arrêt sont les petites associations culturelles, sportives (9/10 d’associations à l’arrêt) ou encore l’éducation populaire et l’animation.
- L’impact économique a de lourdes conséquences sur l’avenir des associations
Le premier effet de la crise sur les associations est de les laisser dans une grande incertitude quant à leur avenir. Près d’1/3 des associations disent manquer de visibilité à court et moyen terme sur le plan financier.
Et pour certaines plus avancées, les perspectives sont mauvaises : 16% des associations n’exécuteront leur budget qu’à 40% ou moins et 2% n’excluent pas un dépôt de bilan. Cela représente, par projection, près de 30 000 associations, dont l’existence est donc menacée.
- L’emploi associatif est menacé
L’impact économique de la crise est plus fort sur les associations employeuses et ce n’est pas sans conséquence. 2/3 des associations ont toujours recours au chômage partiel. 40% d’entre elles souhaitent même maintenir le chômage partiel le plus longtemps possible. Il est également à noter qu’elles sont 33% à craindre de ne pas pouvoir maintenir leur effectif salarié en l’état et 20% à témoigner d’un risque de report de recrutement.
- La reprise d’activités pose question
Les associations expriment de façon quasi unanime le besoin de reprise d’une activité normale, mais dans de bonnes conditions et avec la garantie de soutien financier. En effet, elles attendent à la fois des moyens techniques (moyens de protection, outils de maintien de la vie associative à distance, aide à la communication) et des moyens financiers (confirmation des subventions, maintien d’une aide financière exceptionnelle, besoin de dons)
- Il y a une forte attente du côté des collectivités territoriales
Les dispositifs d’Etat jugés peu adaptés pour bon nombre d’associations, elles se tournent naturellement vers les aides territoriales, plus proches de leurs spécificités. Une association sur deux prévoit à court terme de solliciter un soutien de la part de leur région, département ou encore intercommunalité.
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FONDA - Communiqué complet - 2020-06-19