Le secteur du bâtiment génère 42 millions de tonnes de déchets qui sont autant de matériaux pouvant alimenter des décharges sauvages, véritables fléaux écologique et économique pour les collectivités. Chaque année l’enlèvement et le nettoyage de ces décharges représente un coût pour les villes, donc pour les contribuables, estimé entre 340 et 420 millions d’euros.
Forts de ce constat, les acteurs de la filière et les représentants des élus ont salué l’ambition du projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire qui apporte des solutions concrètes. Ils travailleront aux côtés du ministère pour :
- Permettre la reprise gratuite des déchets des professionnels en déchetterie, à condition qu’ils soient triés par grands flux de matière (ferraille, bois, gravats, etc.)
- Définir la localisation de nouveaux points de collecte des déchets pour les professionnels afin d’augmenter le maillage territorial existant
Ces mesures seront financées par la création le 1er janvier 2022 d’une filière de pollueur-payeur (avec éco organisme ou système équivalent) pour le secteur du bâtiment - comme cela existe déjà pour 14 grandes familles de produits - dont l’étude de préfiguration menée par l’ADEME débutera ce mois-ci.
En parallèle, d’autres mesures vont être lancées avec :
- La création d’un observatoire national de la gestion des déchets pour consolider l’ensemble des chiffres disponibles sur le territoire ;
- La construction d’un système de traçabilité permettant de mieux connaitre où sont produits les déchets, leur parcours et leur destination finale ;
- Le renforcement des pouvoirs de contrôle et de sanction des autorités locales afin de donner plus de moyens aux élus sur les territoires.
Après un an et demi de concertation sur le projet de loi anti-gaspillage, Brune Poirson a tenu à remercier l’ensemble des acteurs du secteur du bâtiment et les élus qui ont été mobilisés tout l’été à ses côtés pour apporter des réponses concrètes et d’envergure à un problème ancien sur tout notre territoire.
MTES - Communiqué complet- 2019-09-05
Forts de ce constat, les acteurs de la filière et les représentants des élus ont salué l’ambition du projet de loi anti-gaspillage pour une économie circulaire qui apporte des solutions concrètes. Ils travailleront aux côtés du ministère pour :
- Permettre la reprise gratuite des déchets des professionnels en déchetterie, à condition qu’ils soient triés par grands flux de matière (ferraille, bois, gravats, etc.)
- Définir la localisation de nouveaux points de collecte des déchets pour les professionnels afin d’augmenter le maillage territorial existant
Ces mesures seront financées par la création le 1er janvier 2022 d’une filière de pollueur-payeur (avec éco organisme ou système équivalent) pour le secteur du bâtiment - comme cela existe déjà pour 14 grandes familles de produits - dont l’étude de préfiguration menée par l’ADEME débutera ce mois-ci.
En parallèle, d’autres mesures vont être lancées avec :
- La création d’un observatoire national de la gestion des déchets pour consolider l’ensemble des chiffres disponibles sur le territoire ;
- La construction d’un système de traçabilité permettant de mieux connaitre où sont produits les déchets, leur parcours et leur destination finale ;
- Le renforcement des pouvoirs de contrôle et de sanction des autorités locales afin de donner plus de moyens aux élus sur les territoires.
Après un an et demi de concertation sur le projet de loi anti-gaspillage, Brune Poirson a tenu à remercier l’ensemble des acteurs du secteur du bâtiment et les élus qui ont été mobilisés tout l’été à ses côtés pour apporter des réponses concrètes et d’envergure à un problème ancien sur tout notre territoire.
MTES - Communiqué complet- 2019-09-05