Depuis la réforme des "droits rechargeables" du 1ᵉʳ octobre 2014, les chômeurs en fin de droits reçoivent automatiquement un courrier précisant les démarches à effectuer pour faire valoir un éventuel prolongement de leur indemnisation dans la mesure où ils auraient travaillé récemment.
La réception de ce courrier a conduit les demandeurs d’emploi à transmettre davantage leurs attestations employeurs, validant ainsi plus de droits, pour une incidence moyenne évaluée à trente jours de durée d’indemnisation potentielle supplémentaire. Cet effet se concentre en particulier sur les personnes n’ayant jamais ou peu été au chômage par le passé.
Parmi elles, il est principalement porté par des allocataires qui ne faisaient aucune demande auparavant : le courrier leur apporterait des informations qu’ils ignoraient. Pour les personnes ayant connu davantage de périodes de chômage, le courrier semble plutôt leur servir de rappel quant à la fin prochaine de leurs droits.
Sommaire
- Les allocataires en fin de droits n’effectuent pas toujours les démarches nécessaires à l’extension de leur indemnisation
- Depuis octobre 2014, un courrier informe les allocataires en fin de droits des possibilités d’extension de leur indemnisation
- Comparer le comportement des destinataires de ce courrier à celui des non-bénéficiaires
- La durée moyenne des contrats non certifiés passe de 50 jours en 2012 à moins de 10 jours en 2015
- Recevoir le courrier accroît de 30 jours en moyenne la durée potentielle d’indemnisation
- L‘information bénéficie principalement aux allocataires n’ayant jamais ou peu été au chômage auparavant
- Le non-recours aux droits dans la littérature économique
INSEE ANALYSES No 52 - 2020-06-03
La réception de ce courrier a conduit les demandeurs d’emploi à transmettre davantage leurs attestations employeurs, validant ainsi plus de droits, pour une incidence moyenne évaluée à trente jours de durée d’indemnisation potentielle supplémentaire. Cet effet se concentre en particulier sur les personnes n’ayant jamais ou peu été au chômage par le passé.
Parmi elles, il est principalement porté par des allocataires qui ne faisaient aucune demande auparavant : le courrier leur apporterait des informations qu’ils ignoraient. Pour les personnes ayant connu davantage de périodes de chômage, le courrier semble plutôt leur servir de rappel quant à la fin prochaine de leurs droits.
Sommaire
- Les allocataires en fin de droits n’effectuent pas toujours les démarches nécessaires à l’extension de leur indemnisation
- Depuis octobre 2014, un courrier informe les allocataires en fin de droits des possibilités d’extension de leur indemnisation
- Comparer le comportement des destinataires de ce courrier à celui des non-bénéficiaires
- La durée moyenne des contrats non certifiés passe de 50 jours en 2012 à moins de 10 jours en 2015
- Recevoir le courrier accroît de 30 jours en moyenne la durée potentielle d’indemnisation
- L‘information bénéficie principalement aux allocataires n’ayant jamais ou peu été au chômage auparavant
- Le non-recours aux droits dans la littérature économique
INSEE ANALYSES No 52 - 2020-06-03