La grille de lecture traditionnelle des rapports de force politiques nationaux se retrouve brouillée par la distance prise par de nombreux candidats à l’égard des formations traditionnelles, le nombre de listes citoyennes, les fusions de listes nombreuses intervenues en vue du second tour, parfois dans des configurations inhabituelles.
Figurent beaucoup de "divers" parmi les équipes victorieuses, elles-mêmes très composites. Le découplage croissant des élections locales et des élections nationales a été largement souligné par les politologues, avec une inconnue sur les prochaines élections à venir pour les collectivités intermédiaires (régions et départements) traditionnellement plus alignées sur les offres politiques nationales.
En termes de féminisation, les têtes de listes gagnantes (a priori futurs maires) comptent 20% de femmes. Un progrès de 4 points par rapport à 2014 mais qui n’est pas un véritable bond en avant. La féminisation recule même dans certains départements (cf. Moselle). Elle s’accroît fortement en revanche dans certains secteurs et certaines catégories de collectivités, notamment les grandes villes. Dans les dix villes les plus peuplées de France, on recense cinq femmes et cinq hommes à la tête des listes majoritaires. En tout état de cause, la féminisation des exécutifs intercommunaux ne devrait pas progresser de manière saisissante.
Vers le troisième tour intercommunal
Déjà faible avant le premier tour, la dimension intercommunale du scrutin a quasi-totalement disparu à l’occasion du deuxième tour. Seule la presse locale a continué d’évoquer les enjeux intercommunaux, les fusions de listes ayant été souvent accompagnées par des partages de rôles annoncés en cas de victoire. Les campagnes de second tour et les nouvelles plateformes programmatiques sont restées largement invisibles, l’attention des habitants étant manifestement polarisée ailleurs.
Absentes en amont des scrutins, les intercommunalités sont néanmoins revenues très vite dans le débat public en aval. Beaucoup d’élus font savoir que c’est "là où cela se passe", avec l’expression des candidatures qui se manifestent dans la presse, accompagnées le plus souvent d’un message d’ambition ou de propositions pour le territoire. La plupart des élus, anciens comme nouveaux, ont bien conscience du rôle essentiel de l’intercommunalité face aux défis à venir : transports, transition écologique, soutien du commerce ou des secteurs du tourisme, rebond industriel, politiques de santé… (suite au lien ci-dessous)
ADCF - Note complète - 2020-07-03
Figurent beaucoup de "divers" parmi les équipes victorieuses, elles-mêmes très composites. Le découplage croissant des élections locales et des élections nationales a été largement souligné par les politologues, avec une inconnue sur les prochaines élections à venir pour les collectivités intermédiaires (régions et départements) traditionnellement plus alignées sur les offres politiques nationales.
En termes de féminisation, les têtes de listes gagnantes (a priori futurs maires) comptent 20% de femmes. Un progrès de 4 points par rapport à 2014 mais qui n’est pas un véritable bond en avant. La féminisation recule même dans certains départements (cf. Moselle). Elle s’accroît fortement en revanche dans certains secteurs et certaines catégories de collectivités, notamment les grandes villes. Dans les dix villes les plus peuplées de France, on recense cinq femmes et cinq hommes à la tête des listes majoritaires. En tout état de cause, la féminisation des exécutifs intercommunaux ne devrait pas progresser de manière saisissante.
Vers le troisième tour intercommunal
Déjà faible avant le premier tour, la dimension intercommunale du scrutin a quasi-totalement disparu à l’occasion du deuxième tour. Seule la presse locale a continué d’évoquer les enjeux intercommunaux, les fusions de listes ayant été souvent accompagnées par des partages de rôles annoncés en cas de victoire. Les campagnes de second tour et les nouvelles plateformes programmatiques sont restées largement invisibles, l’attention des habitants étant manifestement polarisée ailleurs.
Absentes en amont des scrutins, les intercommunalités sont néanmoins revenues très vite dans le débat public en aval. Beaucoup d’élus font savoir que c’est "là où cela se passe", avec l’expression des candidatures qui se manifestent dans la presse, accompagnées le plus souvent d’un message d’ambition ou de propositions pour le territoire. La plupart des élus, anciens comme nouveaux, ont bien conscience du rôle essentiel de l’intercommunalité face aux défis à venir : transports, transition écologique, soutien du commerce ou des secteurs du tourisme, rebond industriel, politiques de santé… (suite au lien ci-dessous)
ADCF - Note complète - 2020-07-03