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Auvergne Rhône-Alpes
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Depuis maintenant de nombreux mois, l’actualité politique s’est largement portée sur des séquences mettant en scène la question de la participation directe des citoyens aux décisions et à la mise en œuvre des politiques publiques. La longue crise des "Gilets Jaunes" ne s’est pas résumée aux épisodes des manifestations (et violences dans certaines grandes villes), mais a aussi fait émerger, notamment sur les ronds-points, dans les communes périurbaines ou rurales, la volonté de nombreux citoyens de s’impliquer davantage dans la vie de la cité. Le "Grand Débat national" s’est voulu une réponse à ce besoin de concertation, remettant au goût du jour la question du référendum (RIC) mais aussi des pratiques de tirage au sort, de jury citoyen, de conférence de consensus…
L’irruption de listes "citoyennes" dans de nombreux territoires, soit issues de démarches strictement indépendantes de la "société civile", soit appuyées par des formations politiques (le plus souvent situées à gauche), est un phénomène qui prend de l’ampleur et qui s’accompagne en général d’engagements très forts en matière de participation.
Crtaines listes sont également issues d’une composition mixte entre élus ou militants revendiquant une sensibilité politique avec des candidats "citoyens". Là où des candidats s’appelaient jadis des "divers", des "non-affiliés" ou des "indépendants", le terme "citoyen" prend aujourd’hui le dessus. Du côté des listes situées plus à droite, ces candidatures soulignent les engagements dans la vie économique, le monde associatif… de citoyens "engagés".
On notera par ailleurs que continuent à se constituer des collectifs, tantôt "citoyens", tantôt associatifs, qui surgissent çà et là pour interpeller les candidats et faire entendre leurs revendications dans la campagne. Certains réclament même la mise en place de programmes et de propositions, surtout écologiques, à l’échelle de l’intercommunalité. C’est une dimension nouvelle et inédite, du moins dans son ampleur, des élections locales.
Si la question de la participation des citoyens n’est pas un enjeu nouveau, comme en témoignent la pratique déjà répandue des budgets participatifs, des conseils des quartiers ou citoyens par exemple, institués lors des précédents mandats locaux, les candidats promettent au demeurant d’en renforcer les prérogatives, de revoir leurs modes de fonctionnement, de se refuser à toute instrumentalisation et à toute "gadgetisation".
Au sommaire
- Des projets de budgets participatifs en forte augmentation
- La volonté de renouvellement des dispositifs de participation des citoyens à l’action publique
ADCF - Analyse complète - 2020-02-07
L’irruption de listes "citoyennes" dans de nombreux territoires, soit issues de démarches strictement indépendantes de la "société civile", soit appuyées par des formations politiques (le plus souvent situées à gauche), est un phénomène qui prend de l’ampleur et qui s’accompagne en général d’engagements très forts en matière de participation.
Crtaines listes sont également issues d’une composition mixte entre élus ou militants revendiquant une sensibilité politique avec des candidats "citoyens". Là où des candidats s’appelaient jadis des "divers", des "non-affiliés" ou des "indépendants", le terme "citoyen" prend aujourd’hui le dessus. Du côté des listes situées plus à droite, ces candidatures soulignent les engagements dans la vie économique, le monde associatif… de citoyens "engagés".
On notera par ailleurs que continuent à se constituer des collectifs, tantôt "citoyens", tantôt associatifs, qui surgissent çà et là pour interpeller les candidats et faire entendre leurs revendications dans la campagne. Certains réclament même la mise en place de programmes et de propositions, surtout écologiques, à l’échelle de l’intercommunalité. C’est une dimension nouvelle et inédite, du moins dans son ampleur, des élections locales.
Si la question de la participation des citoyens n’est pas un enjeu nouveau, comme en témoignent la pratique déjà répandue des budgets participatifs, des conseils des quartiers ou citoyens par exemple, institués lors des précédents mandats locaux, les candidats promettent au demeurant d’en renforcer les prérogatives, de revoir leurs modes de fonctionnement, de se refuser à toute instrumentalisation et à toute "gadgetisation".
Au sommaire
- Des projets de budgets participatifs en forte augmentation
- La volonté de renouvellement des dispositifs de participation des citoyens à l’action publique
ADCF - Analyse complète - 2020-02-07