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En 2018, les territoires sous-dotés en médecins généralistes concernent près de 6 % de la population (dossier déserts médicaux)

Rédigé par ID.CiTé le 17/02/2020



En 2018, les territoires sous-dotés en médecins généralistes concernent près de 6 % de la population (dossier déserts médicaux)
En raison d’un décalage croissant entre l’offre et la demande de soins, l’accessibilité géographique aux médecins généralistes a baissé de 3,3 % entre 2015 et 2018. En 2018, les Français ont accès en moyenne à 3,93 consultations par an et par habitant, contre 4,06 consultations en 2015. Les inégalités s’accentuent entre les communes les moins bien dotées et celles qui le sont le plus.

Cette moindre accessibilité s’explique principalement par la baisse du temps médical disponible, du fait de la diminution globale du nombre de médecins en activité sous l’effet de nombreux départs à la retraite, que les nouvelles installations ne compensent pas quantitativement, en raison de l’effet prolongé des numerus clausus appliqués au cours de ces dernières décennies. Les stratégies visant la libération de temps médical utile (nouvelles organisations territoriales, protocoles de coopérations interprofessionnelles, recours au numérique, etc.) peuvent constituer un levier pour freiner cette tendance structurelle.

Mesurée à l’échelle du territoire de vie-santé, la part de la population française vivant en zone sous-dotée en médecins généralistes (ou "sous-dense") est faible, mais elle passe, en quatre ans, de 3,8 % à 5,7 %. La baisse de l’accessibilité est plus marquée dans le centre de la France. De nouveaux territoires sont concernés par la sous-densité, notamment du centre de la France vers le nord-ouest.

Les territoires les mieux dotés en médecins généralistes sont aussi les plus attractifs, tant du point de vue de la croissance démographique que des équipements (sportifs, culturels, commerciaux et scolaires). L’accessibilité aux médecins généralistes s’inscrit ainsi dans une problématique plus globale d’aménagement du territoire.

DREES - Études et Résultats n°1144- 2020-02-14



Pilotage de la transformation de l’offre de soins par les ARS
Dans le cadre de son programme d’activité, l’IGAS a évalué les stratégies déployées par les agences régionales de santé (ARS), près de 10 ans après leur création, pour faire évoluer l’offre de soins sur leur territoire, tant sur le plan hospitalier et ambulatoire que médico-social.

Trois questions ont été abordées :
- Les ARS sont-elles mobilisées de manière adaptée par les échelons centraux des ministères sociaux ?
- Les moyens (humains, financiers et sous forme de systèmes d’information) à la disposition des ARS leur permettent-ils d’exercer efficacement leur fonction de pilotage de l’offre de soins ?
- Leurs instruments et modalités d’intervention sont-ils adéquats au regard des enjeux présents et futurs ?

Trois ARS choisies pour leur représentativité et couvrant un tiers de la superficie du territoire ont fait l’objet d’investigations détaillées - en Auvergne Rhône-Alpes, Bretagne et Nouvelle Aquitaine. Il en ressort que si les ARS ont affirmé leur place, leur légitimité et leur expertise vis-à-vis de leurs interlocuteurs, les intentions qui ont présidé à leur création peuvent encore guider certaines améliorations à apporter aux conditions dans lesquelles elles exercent leur mission.

Dans le cadre de la stratégie nationale de santé, les recommandations de la mission visent donc à conforter l’autorité régulatrice des ARS, au service de la qualité, de la sécurité et de l’efficience des soins délivrés aux populations de leurs territoires.

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Les zones d’intervention prioritaire reflètent-elles des écarts de pratiques des médecins généralistes ?
Actuellement, on observe en France l’apparition de zones dans lesquelles le nombre de généralistes en regard des besoins de la population est très inférieur à la moyenne nationale.
L’étude s’attache d’abord à mesurer des corrélations entre la densité médicale et certaines variables d’activité et de pratiques de prescription des médecins généralistes. Pour mesurer la densité médicale, les chercheurs s'appuient sur l’indicateur d’Accessibilité Potentielle Localisé (APL) ainsi que sur le zonage de 2018 qui définit le périmètre des Zones d’Interventions Prioritaires (ZIP) vers lesquelles sont fléchées les aides au maintien des généralistes. Les données utilisées sont celles du troisième panel d’observation des généralistes libéraux, enrichies d’indicateurs fournis par la CNAMTS.

La sous-densité médicale va de pair avec des temps de consultation plus courts sans que le temps de travail du médecin ne soit affecté.
Les chercheurs documentent également l’existence de corrélations entre la densité médicale et certains volumes de prescriptions. En particulier, les médecins des zones les moins denses prescrivent davantage d’antidouleurs (opioïdes) et moins de soins paramédicaux. Enfin, il semble que les actes de prévention soient moins fréquents dans les ZIP.

L’étude s’intéresse encore aux modalités de sélection des ZIP. Cette sélection s’effectue en partie à l’aide d’un seuil sur l’indicateur d’APL, mais les Autorités Régionales de Santé (ARS) ont également la possibilité de sélectionner des communes. En utilisant des variables dont la première partie de l’étude a montré la corrélation avec la densité médicale, les chercheurs comparent cette sélection effectuée avec une sélection contrefactuelle qui aurait été entièrement centralisée et fondée uniquement sur l’indicateur d’APL. La sélection effectuée semble davantage refléter l’hétérogénéité des pratiques des médecins.

INSEE No G2020/01 - 2020-02-10



Les déserts médicaux
Dans le cadre du parcours commun de l’Ecole nationale d’administration (ENA) et de l’Institut national des études territoriales (INET), les deux écoles s’associent avec l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) pour une journée d’échange et de réflexion sur les politiques publiques de santé et de solidarités.

Cette journée commune "Regards croisés sur les politiques publiques" a été organisée le 18 mars 2019, dans les locaux de l’INET à Strasbourg. Le thème comme son animation ont été confiés aux élèves des trois écoles, sur le thème des déserts médicaux.

INET - Document complet - 2020-02-11





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