Depuis fin décembre 2019, des virus d’Influenza aviaire hautement pathogènes (IAHP) de sous-type H5N8 ont été identifiés sur des oiseaux domestiques et sauvages en Europe de l’Est et en Allemagne. L’Anses a évalué en urgence le niveau de risque de transmission de ces virus IAHP par les oiseaux sauvages en France métropolitaine. Elle conclut que, dans la situation actuelle, qu’il n’y a pas lieu d’élever le niveau de risque de transmission des virus par les oiseaux sauvages.
Du 31 décembre 2019 au 29 janvier 2020, 29 foyers d’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été déclarés chez des volailles domestiques, un foyer chez des oiseaux sauvages en captivité, ainsi que deux cas chez des oiseaux sauvages. Les virus IAHP identifiés sont différents de ceux ayant circulé en Europe en 2016 et 2018.
Les périodes et mouvements de migration des oiseaux sauvages ont un impact sur le niveau de risque de transmission des virus influenza, aux élevages de volailles et aux oiseaux captifs. Aujourd’hui, les migrations vers le sud qui s’étalent de fin août à mi-décembre sont achevées et les oiseaux migrateurs actuellement présents dans les pays d’Europe de l’Est vont migrer vers le nord-est et s’éloigner de la France. Ainsi, au regard de la situation actuelle, l’Anses a évalué le niveau de risque de transmission du virus par les oiseaux sauvages, selon les critères qu’elle avait fixés en 2016 , dans le cadre d’un épisode précédent d’Influenza aviaire.
Suite à cette expertise d’urgence, les experts ont conclu que dans la situation actuelle il n’y a pas lieu d’élever le niveau de risque en vigueur, quelles que soient les zones considérées en France, qu’elles soient humides, avec une forte densité d’élevages plein air, ou sur le reste du territoire. Ils soulignent néanmoins que l’apparition éventuelle d’une vague de froid intense et prolongée dans les semaines à venir pourrait conduire à reconsidérer cette conclusion.
Ils recommandent en outre de renforcer la surveillance dans l’avifaune sauvage en France et de maintenir la sensibilisation des détenteurs de volailles à l’infection et aux mesures de biosécurité, y compris en lien avec les transports de volailles. Le récent foyer survenu en Allemagne sur une basse-cour, à proximité de Stuttgart, conforte l’importance de ces recommandations.
ANSES - Communiqué complet- 2020-02-13
Du 31 décembre 2019 au 29 janvier 2020, 29 foyers d’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été déclarés chez des volailles domestiques, un foyer chez des oiseaux sauvages en captivité, ainsi que deux cas chez des oiseaux sauvages. Les virus IAHP identifiés sont différents de ceux ayant circulé en Europe en 2016 et 2018.
Les périodes et mouvements de migration des oiseaux sauvages ont un impact sur le niveau de risque de transmission des virus influenza, aux élevages de volailles et aux oiseaux captifs. Aujourd’hui, les migrations vers le sud qui s’étalent de fin août à mi-décembre sont achevées et les oiseaux migrateurs actuellement présents dans les pays d’Europe de l’Est vont migrer vers le nord-est et s’éloigner de la France. Ainsi, au regard de la situation actuelle, l’Anses a évalué le niveau de risque de transmission du virus par les oiseaux sauvages, selon les critères qu’elle avait fixés en 2016 , dans le cadre d’un épisode précédent d’Influenza aviaire.
Suite à cette expertise d’urgence, les experts ont conclu que dans la situation actuelle il n’y a pas lieu d’élever le niveau de risque en vigueur, quelles que soient les zones considérées en France, qu’elles soient humides, avec une forte densité d’élevages plein air, ou sur le reste du territoire. Ils soulignent néanmoins que l’apparition éventuelle d’une vague de froid intense et prolongée dans les semaines à venir pourrait conduire à reconsidérer cette conclusion.
Ils recommandent en outre de renforcer la surveillance dans l’avifaune sauvage en France et de maintenir la sensibilisation des détenteurs de volailles à l’infection et aux mesures de biosécurité, y compris en lien avec les transports de volailles. Le récent foyer survenu en Allemagne sur une basse-cour, à proximité de Stuttgart, conforte l’importance de ces recommandations.
ANSES - Communiqué complet- 2020-02-13