Taux d'évolution de la surface toujours en herbe (STH), surfaces collectives incluses, des petites régions agricoles (PRA) où ces surfaces représentent au moins 20 % de la SAU
Valeur par période
- 7,9 % entre 2000 et 2010 (recensement agricole)
- 3,3 % entre 2010 et 2013 (enquête par échantillonnage)
La Surface toujours en herbe ou STH désigne pour l'Europe toute surface en milieux herbacés ouverts semée depuis au moins 5 ans ou naturelle.
Les prairies et autres milieux herbacés ouverts sont des habitats riches en biodiversité, accueillant une flore et une faune diversifiées : fleurs, insectes, faune du sol, etc.
La bonne fonctionnalité de ces écosystèmes nécessite, outre leur bon état de conservation, des surfaces suffisamment étendues et connectées à l'échelle du paysage.
Une expertise collective menée par l'INRA a établi qu'une des conditions du maintien de la bonne fonctionnalité des milieux prairiaux était que ces derniers représentent au moins 20 % de la SAU d'un territoire.
Un des enjeux est donc le maintien des grands espaces de prairies permanentes encore présents en métropole. L'indicateur, en mesurant l'évolution de la STH des petites régions agricoles où elle est au moins égale à 20 % de la SAU, permet donc de suivre cet enjeu de préservation des grands ensembles de prairies.
Le seul maintien de surfaces étendues et connectées ne suffit pas à assurer à coup sûr le bon fonctionnement écologique des écosystèmes prairiaux. En effet, le niveau d'intensivité de la gestion de ces milieux compte également. L'indicateur, tel qu'il est construit actuellement, n'intègre pas cette dimension essentielle.
Observatoire Nationale de la Biodiversité - Dossier complet - 2019-11-13
Valeur par période
- 7,9 % entre 2000 et 2010 (recensement agricole)
- 3,3 % entre 2010 et 2013 (enquête par échantillonnage)
La Surface toujours en herbe ou STH désigne pour l'Europe toute surface en milieux herbacés ouverts semée depuis au moins 5 ans ou naturelle.
Les prairies et autres milieux herbacés ouverts sont des habitats riches en biodiversité, accueillant une flore et une faune diversifiées : fleurs, insectes, faune du sol, etc.
La bonne fonctionnalité de ces écosystèmes nécessite, outre leur bon état de conservation, des surfaces suffisamment étendues et connectées à l'échelle du paysage.
Une expertise collective menée par l'INRA a établi qu'une des conditions du maintien de la bonne fonctionnalité des milieux prairiaux était que ces derniers représentent au moins 20 % de la SAU d'un territoire.
Un des enjeux est donc le maintien des grands espaces de prairies permanentes encore présents en métropole. L'indicateur, en mesurant l'évolution de la STH des petites régions agricoles où elle est au moins égale à 20 % de la SAU, permet donc de suivre cet enjeu de préservation des grands ensembles de prairies.
Le seul maintien de surfaces étendues et connectées ne suffit pas à assurer à coup sûr le bon fonctionnement écologique des écosystèmes prairiaux. En effet, le niveau d'intensivité de la gestion de ces milieux compte également. L'indicateur, tel qu'il est construit actuellement, n'intègre pas cette dimension essentielle.
Observatoire Nationale de la Biodiversité - Dossier complet - 2019-11-13