En 2019, les collectivités locales ont continué de modérer leurs dépenses de fonctionnement : + 1,1 %, après + 0,3 % en 2018. Cette progression reste ainsi dans la trajectoire modélisée pour les collectivités locales dans la loi de programmation des finances publiques 2018-2022.
Son niveau relativement faible provient, comme en 2018, autant de la modération des subventions de fonctionnement versées que de la maîtrise des frais de personnel. Les recettes de fonctionnement (+ 2,7 %) ont progressé plus régulièrement que les dépenses, du fait des rentrées fiscales structurellement peu élastiques ; le produit des redevances a par ailleurs continué d’augmenter - notamment en lien avec la décentralisation du stationnement payant - ce qui a compensé la faible progression des autres recettes non fiscales. L'épargne brute qui s'en dégage a progressé en 2019 beaucoup plus rapidement qu'en 2018 (+ 11,0 % après + 5,6 %).
Cette nette progression de l'épargne accompagne celle des dépenses d'investissement (+ 13,0 % en 2019, après + 5,2 %).
L’accélération a été particulièrement vive pour les départements (+ 13,5 %) et les régions (+ 10,5 %), après deux années marquées par les transferts de la compétence transports des départements aux régions. De leur côté, les collectivités du secteur communal avaient déjà beaucoup augmenté leurs investissements en 2018 ; elles terminent le cycle électoral en les accélérant encore (+ 13,7 %).
Les recettes d'investissement (FCTVA, subventions reçues et dotations à l'investissement) ont, elles aussi, très fortement progressé (+ 7,9 %) et l'encours de dette s'est une nouvelle fois stabilisé en 2019, constat atypique pour des années aussi dynamiques en investissements.
DGCL - Rapport complet - 2020-07-07
Son niveau relativement faible provient, comme en 2018, autant de la modération des subventions de fonctionnement versées que de la maîtrise des frais de personnel. Les recettes de fonctionnement (+ 2,7 %) ont progressé plus régulièrement que les dépenses, du fait des rentrées fiscales structurellement peu élastiques ; le produit des redevances a par ailleurs continué d’augmenter - notamment en lien avec la décentralisation du stationnement payant - ce qui a compensé la faible progression des autres recettes non fiscales. L'épargne brute qui s'en dégage a progressé en 2019 beaucoup plus rapidement qu'en 2018 (+ 11,0 % après + 5,6 %).
Cette nette progression de l'épargne accompagne celle des dépenses d'investissement (+ 13,0 % en 2019, après + 5,2 %).
L’accélération a été particulièrement vive pour les départements (+ 13,5 %) et les régions (+ 10,5 %), après deux années marquées par les transferts de la compétence transports des départements aux régions. De leur côté, les collectivités du secteur communal avaient déjà beaucoup augmenté leurs investissements en 2018 ; elles terminent le cycle électoral en les accélérant encore (+ 13,7 %).
Les recettes d'investissement (FCTVA, subventions reçues et dotations à l'investissement) ont, elles aussi, très fortement progressé (+ 7,9 %) et l'encours de dette s'est une nouvelle fois stabilisé en 2019, constat atypique pour des années aussi dynamiques en investissements.
DGCL - Rapport complet - 2020-07-07