Le titre du rapport - Transports collectifs : la gratuité à quel prix ? - souligne que la gratuité totale des transports ne constitue ni une fausse ni une bonne idée en soi. Si elle ouvre la voie à une révolution sociale des mobilités, son bilan écologique est jusqu’à présent mitigé.
Comme l’a expliqué le rapporteur de la mission, "le rapport traduit un point d’équilibre entre aspirations à une mobilité écologique pour tous et préservation des grands équilibres de notre politique de transports collectifs, qui a fait ses preuves. En tout état de cause, la gratuité n’a qu’une capacité limitée à engager une transformation en profondeur de la société et de l’espace. Elle doit nécessairement s’inscrire dans un projet global".
Pour la présidente de la mission, "la gratuité totale est possible lorsque la demande est inférieure à l’offre de transports - c’est la caractéristique commune à toutes les villes ou agglomérations qui l’ont mise en œuvre en France. Dans la situation inverse, c’est-à-dire dans la très grande majorité des cas, la demande est supérieure à l’offre et la priorité est évidemment d’augmenter l’offre. Pour mettre en œuvre la gratuité intégrale, ce qui n’est aujourd’hui le cas nulle part, il faudrait résoudre une équation financière forcément très difficile : perte de recettes et hausse des dépenses sans paupériser les autorités organisatrices de la mobilité".
Au total, la mission formule huit recommandations :
- dépassionner le débat qui souffre trop souvent de positions de principe et d’idées préconçues ;
- intégrer les territoires ruraux et péri-urbains dans la réflexion pour ne pas créer une sensation de rupture et de distorsion entre les territoires ;
- créer un observatoire de la tarification des transports ;
- penser la gratuité totale comme un outil d’une politique globale et veiller à sa soutenabilité à long terme ;
- sortir de l’opposition entre gratuité et développement de l’offre de transports ;
- revenir à un taux de TVA de 5,50 % pour les transports de voyageurs ;
- poursuivre et élargir la réflexion sur les modes de financement de la mobilité écologique de demain ;
- penser la mobilité à long terme, y compris la "dé-mobilité".
Rapport provisoire
Synthèse
Infographie
Comme l’a expliqué le rapporteur de la mission, "le rapport traduit un point d’équilibre entre aspirations à une mobilité écologique pour tous et préservation des grands équilibres de notre politique de transports collectifs, qui a fait ses preuves. En tout état de cause, la gratuité n’a qu’une capacité limitée à engager une transformation en profondeur de la société et de l’espace. Elle doit nécessairement s’inscrire dans un projet global".
Pour la présidente de la mission, "la gratuité totale est possible lorsque la demande est inférieure à l’offre de transports - c’est la caractéristique commune à toutes les villes ou agglomérations qui l’ont mise en œuvre en France. Dans la situation inverse, c’est-à-dire dans la très grande majorité des cas, la demande est supérieure à l’offre et la priorité est évidemment d’augmenter l’offre. Pour mettre en œuvre la gratuité intégrale, ce qui n’est aujourd’hui le cas nulle part, il faudrait résoudre une équation financière forcément très difficile : perte de recettes et hausse des dépenses sans paupériser les autorités organisatrices de la mobilité".
Au total, la mission formule huit recommandations :
- dépassionner le débat qui souffre trop souvent de positions de principe et d’idées préconçues ;
- intégrer les territoires ruraux et péri-urbains dans la réflexion pour ne pas créer une sensation de rupture et de distorsion entre les territoires ;
- créer un observatoire de la tarification des transports ;
- penser la gratuité totale comme un outil d’une politique globale et veiller à sa soutenabilité à long terme ;
- sortir de l’opposition entre gratuité et développement de l’offre de transports ;
- revenir à un taux de TVA de 5,50 % pour les transports de voyageurs ;
- poursuivre et élargir la réflexion sur les modes de financement de la mobilité écologique de demain ;
- penser la mobilité à long terme, y compris la "dé-mobilité".
Rapport provisoire
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