Instruction du 29 novembre 2019 relative aux modalités de mise à jour des PPI concernant les installations nucléaires de base (INB) et sites mixtes autres que les CNPE
La France dispose depuis plus de 30 ans d’un dispositif de protection des populations face au risque nucléaire. A la suite de l’accident de Fukushima, les pouvoirs publics ont voulu renforcer l’organisation de la réponse de sécurité civile (ORSEC) par un plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur (SGDSN - 2014) rédigé à droit constant, suivi d’une analyse de la nécessité de faire évoluer les PPI.
La première étape de la réforme qui a concerné les PPI des centres nucléaires de production d’électricité (CNPE) s’est construite autour du retour d’expérience de l’accident de Fukushima, des référentiels internationaux et des recommandations Herca-Wenra en profitant de l’homogénéité du parc.
Contrairement à d’autres industries (chimiques, etc.) dont les périmètres d’action PPI sont adossés à des effets irréversibles, les études de scénarios accidentels nucléaires ne permettent pas de dimensionner les périmètres PPI (adossés à des effets stochastiques). En s’appuyant sur ces référentiels internationaux et sur les recommandations Herca-Wenra, les rayons des périmètres des PPI autour des CNPE ont été élargis de 10 à 20 km.
Le renforcement de la préparation des pouvoirs publics s’est traduit par l’introduction d’une phase d’évacuation immédiate, sur un rayon forfaitaire de 5 km, entre la phase réflexe de mise à l’abri et la phase concertée. En fonction des événements, la prise d’iode stable et la restriction de consommation des produits contaminés viennent compléter ces premières dispositions.
À ce jour, les 19 PPI concernant les CNPE ont été révisés pour prendre en compte la nouvelle doctrine.
Ministère de l'Intérieur - Note d’information (page 434 du PDF) - 2020-01-06
La France dispose depuis plus de 30 ans d’un dispositif de protection des populations face au risque nucléaire. A la suite de l’accident de Fukushima, les pouvoirs publics ont voulu renforcer l’organisation de la réponse de sécurité civile (ORSEC) par un plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur (SGDSN - 2014) rédigé à droit constant, suivi d’une analyse de la nécessité de faire évoluer les PPI.
La première étape de la réforme qui a concerné les PPI des centres nucléaires de production d’électricité (CNPE) s’est construite autour du retour d’expérience de l’accident de Fukushima, des référentiels internationaux et des recommandations Herca-Wenra en profitant de l’homogénéité du parc.
Contrairement à d’autres industries (chimiques, etc.) dont les périmètres d’action PPI sont adossés à des effets irréversibles, les études de scénarios accidentels nucléaires ne permettent pas de dimensionner les périmètres PPI (adossés à des effets stochastiques). En s’appuyant sur ces référentiels internationaux et sur les recommandations Herca-Wenra, les rayons des périmètres des PPI autour des CNPE ont été élargis de 10 à 20 km.
Le renforcement de la préparation des pouvoirs publics s’est traduit par l’introduction d’une phase d’évacuation immédiate, sur un rayon forfaitaire de 5 km, entre la phase réflexe de mise à l’abri et la phase concertée. En fonction des événements, la prise d’iode stable et la restriction de consommation des produits contaminés viennent compléter ces premières dispositions.
À ce jour, les 19 PPI concernant les CNPE ont été révisés pour prendre en compte la nouvelle doctrine.
Ministère de l'Intérieur - Note d’information (page 434 du PDF) - 2020-01-06