Dans ce rapport, l’Arcep expose les évolutions marquantes des différentes composantes des réseaux internet fixes et mobiles pour 2019 : qualité de service, interconnexion de données, transition vers IPv6, neutralité du net, ouverture des terminaux et rôle des plateformes.
Internet comme "bien commun", et à l’écoute des enjeux environnementaux
L’objectif de ce suivi : s’assurer, à travers la régulation, qu’internet continue à se développer comme un bien commun où l’utilisateur est l’arbitre en dernier ressort.
Pour la première fois, un chapitre entier est consacré à la question de l’impact environnemental du numérique, secteur qui représente aujourd’hui environ 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il s’agit d’une première étape vers un "baromètre vert" que l’Arcep souhaite mettre en place pour mettre à disposition du public les données les plus pertinentes sur l’empreinte environnementale des réseaux, des terminaux et des usages, dans le cadre de la plateforme de travail "pour un numérique soutenable" lancée le 11 juin dernier.
Premiers enseignements de la crise sanitaire et du confinement
Par ailleurs, bien qu’il s’agisse d’un rapport sur 2019, l’Arcep détaille également ses observations et les premiers enseignements tirés de la période.de la crise sanitaire et le confinement du printemps 2020 qui ont eu de forts impacts sur les usages des réseaux.
D’après les premières estimations, le trafic internet a augmenté d’environ 30% pendant le confinement. Cette situation inédite nous permet d’ores et déjà de tirer plusieurs enseignements sur le fonctionnement d’internet pendant cette période. Les infrastructures télécoms ont d’abord montré leur résilience, puisque les réseaux en France n’ont pas connu de congestion majeure durant la période de confinement. Cela a été possible grâce aux capacités et performances des réseaux, mais aussi à la mobilisation exceptionnelle des différents acteurs de l’écosystème. Ces derniers ont en effet eu un rôle à jouer pour permettre le bon fonctionnement des réseaux. En particulier, la mise en place d’un dialogue proactif entre les opérateurs et les principaux fournisseurs de contenus et d’applications a montré son importance pour favoriser l’anticipation des événements pouvant avoir un impact sur la charge des réseaux. Enfin, le cadre réglementaire qui protège la neutralité du net en Europe a une fois encore donné les preuves de toute sa capacité d’adaptation et sa pertinence.
L’Arcep présente ce jour le rapport 2020 sur l’état d’internet en France lors d’une conférence en ligne accessible à tous
Dans un format inédit cette année, l’Arcep organise ce jour, à 10h, une conférence en ligne lors de laquelle l’Arcep pourra répondre aux questions de tous.
La présentation sera suivie d’un débat entre Sébastien Soriano et Benjamin Bayart, co-fondateur de la Quadrature du Net et co-président de la fédération des fournisseurs d'accès à internet associatifs, sur le thème : Les réseaux dans la crise sanitaire : quelles leçons en tirer ?
- La présentation vidéo commentée du rapport
- La VOD du débat
- Le rapport (pdf - 12,3 Mo)
- La synthèse (pdf - 3,2 Mo)
Internet comme "bien commun", et à l’écoute des enjeux environnementaux
L’objectif de ce suivi : s’assurer, à travers la régulation, qu’internet continue à se développer comme un bien commun où l’utilisateur est l’arbitre en dernier ressort.
Pour la première fois, un chapitre entier est consacré à la question de l’impact environnemental du numérique, secteur qui représente aujourd’hui environ 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il s’agit d’une première étape vers un "baromètre vert" que l’Arcep souhaite mettre en place pour mettre à disposition du public les données les plus pertinentes sur l’empreinte environnementale des réseaux, des terminaux et des usages, dans le cadre de la plateforme de travail "pour un numérique soutenable" lancée le 11 juin dernier.
Premiers enseignements de la crise sanitaire et du confinement
Par ailleurs, bien qu’il s’agisse d’un rapport sur 2019, l’Arcep détaille également ses observations et les premiers enseignements tirés de la période.de la crise sanitaire et le confinement du printemps 2020 qui ont eu de forts impacts sur les usages des réseaux.
D’après les premières estimations, le trafic internet a augmenté d’environ 30% pendant le confinement. Cette situation inédite nous permet d’ores et déjà de tirer plusieurs enseignements sur le fonctionnement d’internet pendant cette période. Les infrastructures télécoms ont d’abord montré leur résilience, puisque les réseaux en France n’ont pas connu de congestion majeure durant la période de confinement. Cela a été possible grâce aux capacités et performances des réseaux, mais aussi à la mobilisation exceptionnelle des différents acteurs de l’écosystème. Ces derniers ont en effet eu un rôle à jouer pour permettre le bon fonctionnement des réseaux. En particulier, la mise en place d’un dialogue proactif entre les opérateurs et les principaux fournisseurs de contenus et d’applications a montré son importance pour favoriser l’anticipation des événements pouvant avoir un impact sur la charge des réseaux. Enfin, le cadre réglementaire qui protège la neutralité du net en Europe a une fois encore donné les preuves de toute sa capacité d’adaptation et sa pertinence.
L’Arcep présente ce jour le rapport 2020 sur l’état d’internet en France lors d’une conférence en ligne accessible à tous
Dans un format inédit cette année, l’Arcep organise ce jour, à 10h, une conférence en ligne lors de laquelle l’Arcep pourra répondre aux questions de tous.
La présentation sera suivie d’un débat entre Sébastien Soriano et Benjamin Bayart, co-fondateur de la Quadrature du Net et co-président de la fédération des fournisseurs d'accès à internet associatifs, sur le thème : Les réseaux dans la crise sanitaire : quelles leçons en tirer ?
- La présentation vidéo commentée du rapport
- La VOD du débat
- Le rapport (pdf - 12,3 Mo)
- La synthèse (pdf - 3,2 Mo)