Entre avril 2018 et mars 2019, un peu plus d’1 million de personnes ont eu au moins un contrat saisonnier en France (hors Mayotte).
Plus d’un quart des saisonniers travaille dans l’agriculture, où ils représentent un tiers de l’emploi en particulier dans la récolte de fruits, notamment lors des vendanges. Près de la moitié des saisonniers exercent leur activité dans les secteurs de la restauration, de l’hébergement et des loisirs, principalement sur les lieux de vacances. Logiquement, ce sont donc les régions côtières (particulièrement la Côte d’Azur) mais aussi les régions montagneuses (les Alpes notamment) et viticoles (Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Grand-Est) qui sont les plus concernées. Par ailleurs, la part du travail saisonnier dans le commerce est stable sur l’année (15 %).
Le profil des travailleurs saisonniers diffère selon qu’ils exercent ou non dans les filières agricoles.
Dans l’agriculture, les travailleurs saisonniers sont très souvent des ouvriers non qualifiés (90 %), plus fréquemment des hommes (62 %) et sont âgés en moyenne de 36 ans. Dans les filières non agricoles, les saisonniers sont souvent plus jeunes (31 ans en moyenne), ils appartiennent à des catégories socioprofessionnelles beaucoup plus diversifiées (53 % sont des employés, 14 % des ouvriers non qualifiés).
Quant à la parité, elle y est quasiment respectée (51 % de femmes).
En moyenne, un contrat saisonnier dure deux mois. Le travail saisonnier peut occuper des places diverses dans l’activité professionnelle des personnes concernées : 55 % complètent leur activité de saisonnier avec au moins un autre emploi salarié privé durant les douze mois, tandis que les 45 % restants n’ont pas d’autre contrat durant l’année.
Dares Analyses 2019-057 - 2019-12-05
Plus d’un quart des saisonniers travaille dans l’agriculture, où ils représentent un tiers de l’emploi en particulier dans la récolte de fruits, notamment lors des vendanges. Près de la moitié des saisonniers exercent leur activité dans les secteurs de la restauration, de l’hébergement et des loisirs, principalement sur les lieux de vacances. Logiquement, ce sont donc les régions côtières (particulièrement la Côte d’Azur) mais aussi les régions montagneuses (les Alpes notamment) et viticoles (Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Grand-Est) qui sont les plus concernées. Par ailleurs, la part du travail saisonnier dans le commerce est stable sur l’année (15 %).
Le profil des travailleurs saisonniers diffère selon qu’ils exercent ou non dans les filières agricoles.
Dans l’agriculture, les travailleurs saisonniers sont très souvent des ouvriers non qualifiés (90 %), plus fréquemment des hommes (62 %) et sont âgés en moyenne de 36 ans. Dans les filières non agricoles, les saisonniers sont souvent plus jeunes (31 ans en moyenne), ils appartiennent à des catégories socioprofessionnelles beaucoup plus diversifiées (53 % sont des employés, 14 % des ouvriers non qualifiés).
Quant à la parité, elle y est quasiment respectée (51 % de femmes).
En moyenne, un contrat saisonnier dure deux mois. Le travail saisonnier peut occuper des places diverses dans l’activité professionnelle des personnes concernées : 55 % complètent leur activité de saisonnier avec au moins un autre emploi salarié privé durant les douze mois, tandis que les 45 % restants n’ont pas d’autre contrat durant l’année.
Dares Analyses 2019-057 - 2019-12-05