Un an et demi après l’extension des vaccinations obligatoires pour les nourrissons, l’Office a publié une note scientifique sur la politique vaccinale en France qui a souligné l’existence d’une défiance vis-à-vis de la vaccination, plus marquée en France que dans les pays voisins. C’est pourquoi l’Office a souhaité approfondir ce travail par une audition publique portant sur le thème plus spécifique de l’hésitation vaccinale, c’est-à-dire l’ensemble des attitudes qui ne sont ni tout à fait opposées à la vaccination ni tout à fait en faveur de celle-ci.
Le phénomène est multifactoriel et l’audition a permis de présenter ses origines multiples et les réponses déjà en œuvre ou envisageables. La première table ronde se proposait de revenir plus particulièrement sur l’histoire de la défiance envers la vaccination, de quantifier le phénomène, pour mieux l’étudier, et d’entendre les points de vue des citoyens et des médecins généralistes
Alors que les premières enquêtes effectuées depuis l’extension des obligations vaccinales en 2018 montrent une augmentation de la couverture de plusieurs vaccins et une amélioration de la confiance, la politique vaccinale pourrait encore évoluer.
C’est notamment le cas de la vaccination des garçons contre les papillomavirus humains qui, suite à sa recommandation par la Haute Autorité de santé1 et d’autres institutions, dont l’Office, sera mise en place prochainement.
Dans la perspective de futures évolutions, et pour améliorer l’adhésion des citoyens français à la vaccination:
- il est nécessaire de bien comprendre les origines du manque d’adhésion à la vaccination (I)
- de façon à envisager des solutions plus efficaces (II).
Si le constat de l’ampleur du phénomène est partagé par tous, son interprétation et les solutions proposées suscitent des divergences. Il importait donc que l’Office se saisisse de cette question pour l’examiner en détail, à la lumière des points de vue des différentes parties prenantes.
Sénat - Rapport n° 344 (2019-2020) - 2020-02-20
Le phénomène est multifactoriel et l’audition a permis de présenter ses origines multiples et les réponses déjà en œuvre ou envisageables. La première table ronde se proposait de revenir plus particulièrement sur l’histoire de la défiance envers la vaccination, de quantifier le phénomène, pour mieux l’étudier, et d’entendre les points de vue des citoyens et des médecins généralistes
Alors que les premières enquêtes effectuées depuis l’extension des obligations vaccinales en 2018 montrent une augmentation de la couverture de plusieurs vaccins et une amélioration de la confiance, la politique vaccinale pourrait encore évoluer.
C’est notamment le cas de la vaccination des garçons contre les papillomavirus humains qui, suite à sa recommandation par la Haute Autorité de santé1 et d’autres institutions, dont l’Office, sera mise en place prochainement.
Dans la perspective de futures évolutions, et pour améliorer l’adhésion des citoyens français à la vaccination:
- il est nécessaire de bien comprendre les origines du manque d’adhésion à la vaccination (I)
- de façon à envisager des solutions plus efficaces (II).
Si le constat de l’ampleur du phénomène est partagé par tous, son interprétation et les solutions proposées suscitent des divergences. Il importait donc que l’Office se saisisse de cette question pour l’examiner en détail, à la lumière des points de vue des différentes parties prenantes.
Sénat - Rapport n° 344 (2019-2020) - 2020-02-20