Lors de son audition par la commission des affaires européennes du Sénat le 21 novembre, M. Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), a présenté les grandes orientations de la Banque à la veille de la mise en place de la nouvelle Commission européenne.
Après avoir rappelé les priorités de la BEI : infrastructures, climat, PME et innovation, M. Fayolle a indiqué que 440 milliards d’euros ont déjà été mobilisés dans le cadre du Plan Juncker grâce à la garantie apportée par le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), pour un objectif initial de 500 milliards d’euros à fin 2020. Les PME en bénéficient de façon croissante, soit via des fonds d’investissement, soit par l’appui de la BEI aux prêts directement consentis par des institutions financières.
Le programme InvestEU (2021-2027), qui doit succéder au Plan Juncker, permettra la simplification et une meilleure lisibilité des interventions européennes avec un objectif de financement de 600 milliards d’ici 2027, dont les trois quarts seront mis en œuvre par la BEI.
Le Brexit emportera une perte de capacité de 100 milliards d’euros pour la BEI mais sa négociation, à laquelle la BEI a été associée, ainsi que les discussions entre les actionnaires devraient conduire les États membres à se substituer au Royaume-Uni, tandis que la part relative de la Pologne et de la Roumanie au capital de la BEI serait accrue, dans le cadre d’une réforme statutaire.
La BEI s’est fixé de nouveaux objectifs en matière de climat : 50 % des financements y seront consacrés en 2025, contre 25 % actuellement. Les énergies fossiles, y compris les infrastructures gazières, ne seront plus financées à partir de fin 2021. Par ailleurs, sur le nucléaire, les financements resteront centrés sur l’amélioration de la sécurité des installations.
La BEI continuera aussi d’intervenir en dehors de l’Union européenne, en Ukraine et en Afrique notamment, au taux du marché, éventuellement bonifié par la Commission européenne, et selon les mêmes règles d’éligibilité que dans l’Union européenne.
Pour M. Jean Bizet, Président de la commission des affaires européennes, "la BEI, bras armé financier de l’Union européenne, mérite une plus grande visibilité, son action ayant un impact concret sur les territoires".
Sénat - Commission - 2019-11-22
La vidéo de l’audition de M. Fayolle
Après avoir rappelé les priorités de la BEI : infrastructures, climat, PME et innovation, M. Fayolle a indiqué que 440 milliards d’euros ont déjà été mobilisés dans le cadre du Plan Juncker grâce à la garantie apportée par le Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), pour un objectif initial de 500 milliards d’euros à fin 2020. Les PME en bénéficient de façon croissante, soit via des fonds d’investissement, soit par l’appui de la BEI aux prêts directement consentis par des institutions financières.
Le programme InvestEU (2021-2027), qui doit succéder au Plan Juncker, permettra la simplification et une meilleure lisibilité des interventions européennes avec un objectif de financement de 600 milliards d’ici 2027, dont les trois quarts seront mis en œuvre par la BEI.
Le Brexit emportera une perte de capacité de 100 milliards d’euros pour la BEI mais sa négociation, à laquelle la BEI a été associée, ainsi que les discussions entre les actionnaires devraient conduire les États membres à se substituer au Royaume-Uni, tandis que la part relative de la Pologne et de la Roumanie au capital de la BEI serait accrue, dans le cadre d’une réforme statutaire.
La BEI s’est fixé de nouveaux objectifs en matière de climat : 50 % des financements y seront consacrés en 2025, contre 25 % actuellement. Les énergies fossiles, y compris les infrastructures gazières, ne seront plus financées à partir de fin 2021. Par ailleurs, sur le nucléaire, les financements resteront centrés sur l’amélioration de la sécurité des installations.
La BEI continuera aussi d’intervenir en dehors de l’Union européenne, en Ukraine et en Afrique notamment, au taux du marché, éventuellement bonifié par la Commission européenne, et selon les mêmes règles d’éligibilité que dans l’Union européenne.
Pour M. Jean Bizet, Président de la commission des affaires européennes, "la BEI, bras armé financier de l’Union européenne, mérite une plus grande visibilité, son action ayant un impact concret sur les territoires".
Sénat - Commission - 2019-11-22
La vidéo de l’audition de M. Fayolle