Les évolutions engagées depuis 1985 pour rénover et rendre plus attractif le lycée professionnel, notamment la réforme de 2009, ont eu des effets mais restreints par des contraintes d'organisation et un problème d'image jamais surmonté.
De tels obstacles sont encore à lever pour donner son plein effet à la réforme lancée lors de la rentrée 2019 : resserrer la carte des formations et des établissements, adapter le statut des enseignants, leurs missions et leurs obligations de service aux réalités de l’enseignement professionnel, enfin décloisonner le système éducatif pour mieux intégrer la voie professionnelle dans un lycée général ainsi plus inclusif.
La Cour formule les recommandations suivantes :
n° 1 : déterminer des référentiels ministériels de réduction des surcapacités constatées, fixer un seuil minimal d’ouverture ou de maintien des structures dans la voie professionnelle et mettre en place des outils d’aide à la décision d’ouverture et de fermeture de structures de formation. Revoir en conséquence les modalités d’allocation des moyens aux établissements ;
n° 2 : contractualiser entre l’État et les régions une programmation pluriannuelle opérationnelle coordonnée de la carte des établissements et de la carte des formations. Regrouper les établissements de moins de 500 élèves ;
n° 3 : fusionner les corps des professeurs de lycée professionnel et des certifiés en confirmant la bivalence des enseignants des disciplines générales et en l’étendant au collège ;
n° 4 : fusionner les corps d’inspection du second degré [les inspecteurs de l’éducation nationale de l’enseignement technique et/ou de l’enseignement général (IEN-ET EG) et les inspecteurs d’académie - inspecteurs pédagogiques régionaux (IA-IPR)] ;
n° 5 : annualiser le temps de travail des enseignants en précisant le temps d’enseignement, le temps de présence dans l’établissement consacrée au travail en équipe et à l’accompagnement des élèves d’une part, de recherche d’entreprises et de suivi des élèves durant les PFMP par les enseignants des disciplines professionnelles d’autre part, ainsi que le temps de formation continue obligatoire ;
n° 6 : promouvoir et étendre progressivement le modèle d’un "lycée général" inclusif offrant les différentes voies de formation. Expérimenter le rapprochement, pour le niveau IV, des voies technologique et professionnelle.
Cour des comptes - Référé S2019-3200 - 2020-03-12
De tels obstacles sont encore à lever pour donner son plein effet à la réforme lancée lors de la rentrée 2019 : resserrer la carte des formations et des établissements, adapter le statut des enseignants, leurs missions et leurs obligations de service aux réalités de l’enseignement professionnel, enfin décloisonner le système éducatif pour mieux intégrer la voie professionnelle dans un lycée général ainsi plus inclusif.
La Cour formule les recommandations suivantes :
n° 1 : déterminer des référentiels ministériels de réduction des surcapacités constatées, fixer un seuil minimal d’ouverture ou de maintien des structures dans la voie professionnelle et mettre en place des outils d’aide à la décision d’ouverture et de fermeture de structures de formation. Revoir en conséquence les modalités d’allocation des moyens aux établissements ;
n° 2 : contractualiser entre l’État et les régions une programmation pluriannuelle opérationnelle coordonnée de la carte des établissements et de la carte des formations. Regrouper les établissements de moins de 500 élèves ;
n° 3 : fusionner les corps des professeurs de lycée professionnel et des certifiés en confirmant la bivalence des enseignants des disciplines générales et en l’étendant au collège ;
n° 4 : fusionner les corps d’inspection du second degré [les inspecteurs de l’éducation nationale de l’enseignement technique et/ou de l’enseignement général (IEN-ET EG) et les inspecteurs d’académie - inspecteurs pédagogiques régionaux (IA-IPR)] ;
n° 5 : annualiser le temps de travail des enseignants en précisant le temps d’enseignement, le temps de présence dans l’établissement consacrée au travail en équipe et à l’accompagnement des élèves d’une part, de recherche d’entreprises et de suivi des élèves durant les PFMP par les enseignants des disciplines professionnelles d’autre part, ainsi que le temps de formation continue obligatoire ;
n° 6 : promouvoir et étendre progressivement le modèle d’un "lycée général" inclusif offrant les différentes voies de formation. Expérimenter le rapprochement, pour le niveau IV, des voies technologique et professionnelle.
Cour des comptes - Référé S2019-3200 - 2020-03-12