La loi de décentralisation de 1982 suivie par la loi de 1984 sur la Fonction publique territoriale (FPT), l’acte II 2003-2004 de la décentralisation suivie par la loi de modernisation de la Fonction publique de 2007, la loi MAPTAM et la dernière réforme territoriale (2015) suivie par la loi de transformation du 6 août 2019 : souvent une loi de décentralisation ou de redéfinition des territoires locaux précède une réforme de la Fonction publique. 2018 et 2019 ont été deux années au cours desquelles les débats se sont concentrés sur la rédaction de la loi de transformation et les prospectives qu’elle engage. Loin de pouvoir encore anticiper précisément les impacts de cette évolution majeure pour la Fonction publique, les acteurs territoriaux, confirmés dans leurs missions par la réforme territoriale, savent désormais qu’ils doivent approfondir leur réflexion sur les modalités de délivrance du service public pour bénéficier pleinement des options ouvertes par la loi de transformation.
L’étude conduite en juin dernier sur les premières tendances des absences pour raison de santé dans les collectivités se confirme aujourd’hui : le taux d’absentéisme dans les collectivités territoriales s’est stabilisé en 2018 après une progression continue sur les dix dernières années.
Le rétablissement d’un jour de carence au 1er janvier 2018, pour l’ensemble des arrêts en maladie ordinaire, impacte fortement la mesure des absences au travail et a eu, en partie, l’effet escompté de limiter la survenance des arrêts maladie de courte durée.
Les répercussions du jour de carence sont donc avérées. Il n’est cependant pas la seule cause des statistiques actuelles d’absentéisme : le vieillissement de la population active, le recul de l’âge de départ à la retraite, la pénibilité de certains métiers territoriaux ou les risques psychosociaux devenus majeurs, sont autant de facteurs qui alourdissent l’absentéisme.
Après une étude détaillée des chiffres de l’absentéisme puis des effets du jour de carence notamment sur les arrêts courts, cette étude fait ensuite un focus sur les arrêts longs. Puis, à travers de nombreux témoignages de professionnels de la fonction publique, différents leviers vous sont exposés pour vous aider à faire face à l’absentéisme et à son coût dans un contexte budgétaire déjà contraint.
L’ambition de ce recueil est de contribuer à la réflexion des décideurs territoriaux sur les actions à mettre en œuvre en faveur de la qualité de vie au travail au sein des collectivités.
CONCLUSION
L’analyse des indicateurs et des composantes du taux d’absentéisme est largement impactée par la mise en œuvre du jour de carence. Au-delà de la lecture de ce phénomène, il faut garder en tête les grandes tendances qui jalonnent l’analyse du "Panorama 2019" : le taux d’absentéisme se stabilise à un niveau élevé en 2018, la gravité poursuit sa progression de façon importante. Du point de vue financier, les absences longues sont naturellement génératrices de coût élevé.
Ce "risque long" en croissance engage les acteurs territoriaux dans une nécessaire mise en œuvre de leviers alliant préservation des ressources humaines et performance.
C’est dans cet esprit de recherche de solutions pérennes, que les témoignages collectés dans le monde territorial ponctuent cette parution et dessinent les contours d’une approche systémique de plus en plus prégnante dans les organisations territoriales face à la problématique multifactorielle de l’absentéisme : le management global du risque.
SOFAXIS - Document complet - 2019-12-03
L’étude conduite en juin dernier sur les premières tendances des absences pour raison de santé dans les collectivités se confirme aujourd’hui : le taux d’absentéisme dans les collectivités territoriales s’est stabilisé en 2018 après une progression continue sur les dix dernières années.
Le rétablissement d’un jour de carence au 1er janvier 2018, pour l’ensemble des arrêts en maladie ordinaire, impacte fortement la mesure des absences au travail et a eu, en partie, l’effet escompté de limiter la survenance des arrêts maladie de courte durée.
Les répercussions du jour de carence sont donc avérées. Il n’est cependant pas la seule cause des statistiques actuelles d’absentéisme : le vieillissement de la population active, le recul de l’âge de départ à la retraite, la pénibilité de certains métiers territoriaux ou les risques psychosociaux devenus majeurs, sont autant de facteurs qui alourdissent l’absentéisme.
Après une étude détaillée des chiffres de l’absentéisme puis des effets du jour de carence notamment sur les arrêts courts, cette étude fait ensuite un focus sur les arrêts longs. Puis, à travers de nombreux témoignages de professionnels de la fonction publique, différents leviers vous sont exposés pour vous aider à faire face à l’absentéisme et à son coût dans un contexte budgétaire déjà contraint.
L’ambition de ce recueil est de contribuer à la réflexion des décideurs territoriaux sur les actions à mettre en œuvre en faveur de la qualité de vie au travail au sein des collectivités.
CONCLUSION
L’analyse des indicateurs et des composantes du taux d’absentéisme est largement impactée par la mise en œuvre du jour de carence. Au-delà de la lecture de ce phénomène, il faut garder en tête les grandes tendances qui jalonnent l’analyse du "Panorama 2019" : le taux d’absentéisme se stabilise à un niveau élevé en 2018, la gravité poursuit sa progression de façon importante. Du point de vue financier, les absences longues sont naturellement génératrices de coût élevé.
Ce "risque long" en croissance engage les acteurs territoriaux dans une nécessaire mise en œuvre de leviers alliant préservation des ressources humaines et performance.
C’est dans cet esprit de recherche de solutions pérennes, que les témoignages collectés dans le monde territorial ponctuent cette parution et dessinent les contours d’une approche systémique de plus en plus prégnante dans les organisations territoriales face à la problématique multifactorielle de l’absentéisme : le management global du risque.
SOFAXIS - Document complet - 2019-12-03