Le Plan "Vélo et mobilités actives", vise l’objectif de tripler la part modale du vélo dans les déplacements du quotidien d’ici 2024, en passant de 3 à 9 %. Pour y parvenir, il s’articule autour de quatre grandes orientations : la sécurisation des déplacements à vélo, la lutte contre le vol, la mise en place d’un cadre incitatif notamment fiscal, et la promotion d’une véritable culture du vélo.
Parmi les mesures clés du plan, le Gouvernement avait annoncé la mobilisation de 350 M€ pour la création d’un "fonds mobilités actives" consacré au cofinancement par l’Etat, aux côtés des collectivités, d’infrastructures cyclables. Ce fonds est consacré à la résorption de discontinuités d’itinéraires cyclables (franchissements de gares, d’autoroutes, etc.), qui pénalisent la sécurité et la qualité du trajet des cyclistes. Il est inscrit dans la programmation des infrastructures du projet de loi d’orientation des mobilités.
Dans ce cadre, le ministère de la Transition écologique et solidaire a lancé le 13 décembre 2018 l’Appel à projets "Fonds mobilités actives - Continuités cyclables" afin d’identifier les projets dans les territoires éligibles à ce financement.
Aujourd’hui, le Gouvernement annonce les 152 premiers projets retenus dans le cadre de l’appel à projets. Avec 275 dossiers déposés par 170 collectivités ou sociétés, le résultat de cet appel à projets confirme l’engagement fort des territoires dans la mise en place d’infrastructures pour le vélo. Les 152 dossiers lauréats, couvrant 111 territoires, bénéficieront d’une aide totale de 43,7 millions d’euros de subventions, pour la réalisation de projets d’aménagement cyclables variés et utiles, comme la création de passerelles, la réhabilitation de ponts ou de tunnels, la sécurisation des franchissements de carrefours complexes, etc.
Une attention particulière a été apportée aux projets en outre-mer, aux projets qui visent à désenclaver des zones rurales isolées, ou qui cherchent à dynamiser par le développement des mobilités à vélo des villes ou des quartiers dévitalisés (par exemple les territoires intégrés au programme "Action cœur de ville" ou les quartiers prioritaires de la politique de la ville).
Retrouvez tous les lauréats
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Mobilité et développement durable en ville - Les transports ont un impact croissant sur l’environnement
Les modes de transports les plus émetteurs de CO2 sont la voiture et la moto. Ils sont encore trop souvent utilisés en ville pour parcourir de courtes distances de 2 à 5 kms, alors que les alternatives moins polluantes sont nombreuses. Il est recommandé de choisir la marche à pied, le vélo, ainsi que les autres moyens de transport comme la trottinette ou autres véhicules légers. En plus, c’est bon pour la santé.
Pour des distances plus longues, privilégier les transports en commun : bus, métro et tramway sont un bon moyen de réduire son impact environnemental. En France, ils sont très présents et relativement bon marché.
Si la voiture est vraiment incontournable, essayer de privilégier le covoiturage : partager le véhicule revient à partager ses émissions.
Il existe maintenant de nombreuses applications comme Citymapper, Via Navigo, Google Maps , ou encore les plateformes des collectivités qui facilitent le choix du mode de transports le plus pertinent et notamment l’utilisation des transports en commun. Elles vous proposent des informations de circulation en temps réel, pour trouver le meilleur itinéraire et des petites astuces pour gagner du temps ou comment combiner les modes de transports. Une fois celles-ci installées sur votre smartphone, vous aurez dans la poche tout ce qu’il faut pour vivre les transports plus sereinement.
Informez-vous également sur les différents services existants proposés par votre collectivité ou votre entreprise : covoiturage, transports en commun, vélo parfois... pour pouvoir les combiner en privilégiant toujours le mode le plus sobre.
Si vous optez pour l’autopartage, choisissez de préférence le modèle électrique. L’autopartage permet de ne payer la voiture que pour la durée de son utilisation. Le reste du temps, la voiture est utilisée par d'autres conducteurs.
INC Conso - Synthèse complète - 2019-09-16
Parmi les mesures clés du plan, le Gouvernement avait annoncé la mobilisation de 350 M€ pour la création d’un "fonds mobilités actives" consacré au cofinancement par l’Etat, aux côtés des collectivités, d’infrastructures cyclables. Ce fonds est consacré à la résorption de discontinuités d’itinéraires cyclables (franchissements de gares, d’autoroutes, etc.), qui pénalisent la sécurité et la qualité du trajet des cyclistes. Il est inscrit dans la programmation des infrastructures du projet de loi d’orientation des mobilités.
Dans ce cadre, le ministère de la Transition écologique et solidaire a lancé le 13 décembre 2018 l’Appel à projets "Fonds mobilités actives - Continuités cyclables" afin d’identifier les projets dans les territoires éligibles à ce financement.
Aujourd’hui, le Gouvernement annonce les 152 premiers projets retenus dans le cadre de l’appel à projets. Avec 275 dossiers déposés par 170 collectivités ou sociétés, le résultat de cet appel à projets confirme l’engagement fort des territoires dans la mise en place d’infrastructures pour le vélo. Les 152 dossiers lauréats, couvrant 111 territoires, bénéficieront d’une aide totale de 43,7 millions d’euros de subventions, pour la réalisation de projets d’aménagement cyclables variés et utiles, comme la création de passerelles, la réhabilitation de ponts ou de tunnels, la sécurisation des franchissements de carrefours complexes, etc.
Une attention particulière a été apportée aux projets en outre-mer, aux projets qui visent à désenclaver des zones rurales isolées, ou qui cherchent à dynamiser par le développement des mobilités à vélo des villes ou des quartiers dévitalisés (par exemple les territoires intégrés au programme "Action cœur de ville" ou les quartiers prioritaires de la politique de la ville).
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Mobilité et développement durable en ville - Les transports ont un impact croissant sur l’environnement
Les modes de transports les plus émetteurs de CO2 sont la voiture et la moto. Ils sont encore trop souvent utilisés en ville pour parcourir de courtes distances de 2 à 5 kms, alors que les alternatives moins polluantes sont nombreuses. Il est recommandé de choisir la marche à pied, le vélo, ainsi que les autres moyens de transport comme la trottinette ou autres véhicules légers. En plus, c’est bon pour la santé.
Pour des distances plus longues, privilégier les transports en commun : bus, métro et tramway sont un bon moyen de réduire son impact environnemental. En France, ils sont très présents et relativement bon marché.
Si la voiture est vraiment incontournable, essayer de privilégier le covoiturage : partager le véhicule revient à partager ses émissions.
Il existe maintenant de nombreuses applications comme Citymapper, Via Navigo, Google Maps , ou encore les plateformes des collectivités qui facilitent le choix du mode de transports le plus pertinent et notamment l’utilisation des transports en commun. Elles vous proposent des informations de circulation en temps réel, pour trouver le meilleur itinéraire et des petites astuces pour gagner du temps ou comment combiner les modes de transports. Une fois celles-ci installées sur votre smartphone, vous aurez dans la poche tout ce qu’il faut pour vivre les transports plus sereinement.
Informez-vous également sur les différents services existants proposés par votre collectivité ou votre entreprise : covoiturage, transports en commun, vélo parfois... pour pouvoir les combiner en privilégiant toujours le mode le plus sobre.
Si vous optez pour l’autopartage, choisissez de préférence le modèle électrique. L’autopartage permet de ne payer la voiture que pour la durée de son utilisation. Le reste du temps, la voiture est utilisée par d'autres conducteurs.
INC Conso - Synthèse complète - 2019-09-16